De Beyrouth à Lyon il n’y a qu’un pas

Dans le cadre de la 16e Biennale de Lyon. Beyrouth s’invite dans la capitale des Gaules à travers l’exposition « manifesto of fragility– Beyrouth et les Golden Sixties« . Découvrez la capitale libanaise au travers d’œuvres en tout genre : photos, tableaux, sculptures, films, documents d’archives et tant d’autres supports pour raconter la ville la plus occidentale du Moyen-Orient.

Le Paris du Moyen-Orient, la petite sœur de la France, la Suisse du monde Arabe, tant de surnoms que l’on peut donner à la capitale libanaise. Incarnant à la fois l’art et la guerre, la paix et les crises, Beyrouth à tant à raconter. L’exposition « manifesto of fragility– Beyrouth et les Golden Sixties«  s’y essaye. Composée de 230 œuvres de 34 artistes différents, de plus de 300 documents d’archives, le musée d’art contemporain présente Beyrouth entre les années 1950 et 1970, passant par la politique, l’amour, la guerre, l’économie et évidement l’art, l’exposition arrive à représenter la capitale libanaise actuelle en parlant du passé. Découpée en cinq thématiques cette rétrospective donne tant à découvrir. Pour l’occasion le Lyon Bondy Blog vous propose de partir à la découverte d’un petit bout de cette exposition.

Le port : Le lieu

Véritable symbole de la ville, le port de Beyrouth a été au fil des années représentée sous toutes les formes et via tous les formats possibles. Entre photos et tableaux soyez témoins de ses évolutions et de son importance pour le Liban. Représentant à la fois l’âge d’or et les défaites qu’a connues le pays.

Les amoureux : Le corps

Dans les années 1960 Beyrouth est le théâtre de la libération sexuelle. Très vite la ville devient le lieu où s’expérimente de nouvelles manières de vivre, loin des traditions classiques. Une période marquée et illustrée par de nombreux artistes qui ont dans le même temps libéré leurs idées créatives.

Takween (composition) : La forme

La peinture abstraite a été une des formes d’expression privilégiée de nombreux artistes libanais. L’occasion pour eux de remettre en question l’usage des formes et la composition d’une œuvre. À plusieurs reprises Beyrouth s’est imposée comme un lieu de révolution artistique.

Le monstre et l’enfant : La politique

Dans cette partie, l’exposition présente et explique l’évolution des tensions politique au sein de la capitale libanaise. Apparues à la fin des années 1960, Beyrouth est touchée par plusieurs crises politiques. Des tensions et conflits qui ne font que se multiplier jusqu’en 1975 et le début de la guerre civile.

Le sang du phénix : La guerre

Quand la politique s’enflamme la guerre n’est malheureusement jamais loin. Beyrouth le sait bien. En 1975, une guerre civile éclate au Liban. Une période d’horreur et de malheur, qui va être immortalisée par les artistes libanais qui s’efforcent à toujours créer.

L’exposition est à retrouver au musée d’art comtemporain du 14 septembre 2022 au 31 décembre 2022.

La rédaction

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