Pourrait-on comparer Mr Boughanni au Père Gilbert ? Bien sûr et je pense que le second serait fier de rencontrer le premier. C’est la détresse d’un passionné et « cadre technique », Mohammed Boughanni se dit « dégoûté » de la politique de la ville de Décines. Il donne sa vie pour ce club.
Ce club ne fait pas la distinction entre handicapé et validité. Il fonctionne sur l’autogestion, les « grands » montrent l’exemple et les autres suivent. Ce groupe à quatre catégories (ados, filles, handicapés lourds ou légers, enfant – 13 ans). Le respect est de rigueur, le premier quine fait pas ses exercices comme il le faut va aux vestiaires, et s’il veut revenir, il vient avec son père discuter avec l’entraîneur pour savoir si laboxe est toujours sa passion.
Ce club a une spécificité: c’est le seul du Rhône à accueillir 11 personnes handicapées. M. Boughanni est référent au niveau fédéral. Il est défendu par toute la famille de la boxe lyonnaise et notamment par Hacine Cherifi, quadruple champion de France, triple champion d’Europe et champion WBC en 1998
Ce club a aussi des vertus éducatives : le respect de l’autre et du groupe, améliorer l’état d’esprit des jeunes, leur redonner confiance en eux.
Le lien social est d’actualité car tout le monde se mélange malgré son niveau de vie et ses liens culturels.
En dépit de son engagement social et éducatif, le club n’est pas soutenu par la municipalité. C’est le deux poids deux mesures de Décines : les sports collectifs ont la côte, mais la boxe n’est pas la bienvenue. Le club touche une subvention, mais pour organiser un gala ou un tournoi, la ville espère un retour sur investissement (650€ par jour de tournoi).
Monsieur Sturla (maire actuel), je vous interpelle sur ce sujet et je vous le rappellerai en cas de réélection.