WeDressFair lance une nouvelle campagne de sensibilisation : « Il y a des questions qui changent le monde ». Cette entreprise, lancée il y a 3 ans à Lyon, adopte une démarche de respect de l’environnement et des conditions de travail dans lesquelles sont fabriqués les vêtements. Explications.
« Changer notre manière de consommer », c’est l’objectif de la campagne de sensibilisation de WeDressFair, comme l’explique Marie Nguyen, co-fondatrice. A l’origine de cette initiative, un constat : les gens s’intéressent aux conditions dans lesquels sont fabriqués leurs habits. WeDressFair appelle donc tous les consommateurs à poser leurs questions, et ils se lancent le défi d’y répondre !
Du 19 avril au 25 avril, les internautes sont appelés à envoyer leurs questions à la page Instagram et au blog de WeDressFair, « parmi les gens qui posent les questions, il y aura peut-être la prochaine Greta Thunberg ». La co-fondatrice de WeDressFair, Marie Ngueyn, explique que cet évènement fait partie de la Fashion Revolution, un mouvement lancé après l’effondrement d’une usine textile au Bangladesh, le Rana Plaza, engendrant la mort de 1135 personnes, employés par des grandes marques.
Questions… réponses !
La finalité : un guide qui regroupera les questions récurrentes des consommateurs, et leur réponse évidemment. Selon Marie Nguyen, le guide devrait être disponible dès la semaine prochaine, sur le site de WeDressFair. Une initiative du même genre avait été lancée l’an dernier, avec pour thème le Greenwashing, terme créé pour pointer du doigt les entreprises qui essayent de tromper les consommateurs en adoptant une image éco-responsable, de façade. Semblable à celui qui sera bientôt disponible, un guide pour repérer le greenwashing a été publié par WeDressFair.
Un vêtement à la mode est un vêtement responsable
Dans sa boutique, située dans le 1er arrondissement, et sur son site, WeDressFair propose 70 marques qui respectent les critères d’une charte basée principalement sur le respect de l’environnement, les matières premières utilisées, et les conditions des travailleurs de toute la chaîne de production. Marie Nguyen explique que « le respect des humains qui ont travaillé sur les vêtements » est une des conditions sine qua non pour qu’une marque espère figurer dans le catalogue WeDressFair. Concernant les futurs projets, WeDressFair devrait s’agrandir : la co-fondatrice espère ouvrir une seconde boutique dans le 7ème arrondissement l’année prochaine.