Pour la première édition du vide-dressing de la boulangerie du Prado, le LBB est allé à la rencontre de Loreline Bon, l’initiatrice de l’événement. L’occasion de revenir sur la genèse du projet et sur les évolutions à venir.
Dimanche après-midi à la boulangerie du Prado, beaucoup de jeunes femmes vendent leurs friperies à des prix moindres. Les hommes se présentent avec leurs amies pour une « journée shopping ». Une cabine d’essayage a été mise à disposition dans l’arrière-cour. On pourrait comparer cet événement à H&M solidaire. Tout est là pour passer une bonne journée: assiettes de crudités à 3 euros, muffins, tartes au caramel, chocolat à 1 euro, pour dégager un peu de trésorerie, sous un fond de musique alternative. C’est l’heure de rencontrer Loreline Bon, membre du C.A et bénévole depuis deux ans à la « Boulangerie du Prado », située 69 rue Sébastien Gryphe, dans le 7ème arrondissement.
Explique-nous le fonctionnement de la boulangerie du Prado ?
Loreline Bon : C’est un lieu pluridisciplinaire, ouvert au public du jeudi au samedi et un dimanche par mois pour les enfants.
Pourquoi as-tu créé cet évènement ?
Comme je suis amatrice de vide-dressing, je voulais en créer un à la Boulangerie du Prado. Je trouvais que c’était le bon endroit pour l’organiser. De plus, l’hiver est le bon moment pour vendre des « fringues » à un prix moindre avant le printemps.
Est-ce-que les membres de la Boulangerie du Prado étaient enthousiastes à l’idée de recevoir ce « vide dressing » ?
Les gens étaient un peu réticents à l’idée du « vide dressing ». Il ne fallait pas que le boulangerie fasse des bénéfices, donc j’ai du négocier. Le C.A a admis en contrepartie que l’on fasse payer une adhésion qui est de deux euros, que les gens affichent des prix libres et que ce soit accessible à tous.
Vas-tu recommencer cette expérience ?
C’est un bon concept. Le problème est qu’il n’y a eu que des vêtements de « nanas ». J’aimerais que la prochaine fois, il y ait des vêtements pour hommes et enfants et une meilleure communication, que ça touche plus de public. J’aimerai en faire une fois par mois.