L’Ufolep diffuse leur documentaire sur le parcours des ambassadeurs des danses urbaines pour les JO 2024

L’Ufolep AuRA a diffusé leur documentaire sur les ambassadeurs des danses urbaines pour les Jeux Olympiques 2024, ce lundi 23 mai au cinéma Les Amphis à Vaulx-en-Velin. Yassin Nefzaoui a filmé les danseurs pendant 7 mois lors de leur service civique de 2020 à 2021.

L’Ufolep AuRA a présenté le documentaire sur les ambassadeurs « génération 2024 » de l’année 2020-2021, ce lundi 23 mai au cinéma Les Amphis. Le film s’appelle « Danse cité » et retrace le parcours de danseurs durant 7 mois, et notamment leur intervention pour faire connaître les cultures urbaines dans différents établissements. Il a été réalisé par Yassin Nefzaoui à la demande de Cédric Godderidge, le directeur de l’Ufolep AuRA et coordonné par Maïssa Barouche.

Mélanger les styles de danses urbaines

« Le mouvement qui crée la danse », voilà ce que voulait montrer Yassin à travers son documentaire, aidé par son frère Zakarya, cadreur et compositeur, et Naël Sahli, étalonneur. Pour cela, rien de mieux que suivre les danseurs de l’Ufolep durant leur service civique, pour comprendre les liens qui se créent grâce à la danse. Il a pu découvrir les univers d’Anelka, Camélia, Constance, Joël, Julie, Leidjy, Naoki, Patricio, Roxane, Théo et Djalim. Au total, il a travaillé avec 11 danseurs, des professionnels, des passionnés ou des amateurs. Chacun avait son style de danse urbaine : dancehall, house dance, hip-hop, breakdance, K.R.U.M.P, popping.

Yassin Nefzaoui, le réalisateur, a suivi les danseurs pendant 7 mois. Crédit : Inès Pallot

Pour commencer leur service civique, les jeunes ont été accueilli dans les locaux de l’Ufolep AuRA et tous ont dû se présenter, ainsi que leur danse. Ils en ont profité pour faire une démonstration et montrer les mouvements types de leurs styles de danse. Le but était de mélanger les différents pas de danse pour créer des chorégraphies plus riches et représentatives de la culture hip-hop. « Ici, à Lyon, il y a un gros mouvement par rapport à la danse. Les structure sportives, comme l’Ufolep, s’intéressent de plus en plus aux danses urbaines », contextualise le réalisateur.

Les danseurs ont réalisé plusieurs interventions

Dans les locaux de l’Ufolep, les jeunes danseurs ont eu la chance d’accueillir la ministre chargée des sports, Roxana Maracineanu et la ministre chargée la ville, Nadia Hai, en présence du président de l’Ufolep nationale, Arnaud Jean. Mais les autres rencontres se faisaient surtout à l’extérieur ; en effet, le but était de diffuser la culture hip-hop dans des environnements différents. Pour leur première intervention, ils se sont rendus dans une école à Pierre-Bénite, le Cours La Passerelle (Espérance Banlieues), pour sensibiliser les enfants à la danse et créer avec eux une chorégraphie.

Ils souhaitaient aussi toucher des publics complètement différents. Ils ont notamment réalisé un spectacle de danse, interactif, dans une maison de retraite. Pour Yassin, c’était un des moments les plus forts du parcours : « Ils avaient créé une chorégraphie adaptée pour eux. Ils les ont fait danser et ils étaient très réceptifs. Ils nous ont enrichi par leurs belles énergies et leurs sourires. ». » Il évoque aussi le passage dans l’établissement pour mineurs à Meyzieu, lorsque Camélia, Joël et Maïssa (leur coordinatrice) ont expliqué la culture hip-hop et fait danser les jeunes : « Au début, les jeunes étaient très fermés et disaient « Nous, on ne danse pas, c’est pas notre truc. » Puis, ils se sont ouverts, ils ont commencé à sourire. » Ça représente, pour lui, un moment très « humain » et émouvant.

L’humain avant tout

« C’était vraiment un parcours humain », continue le jeune homme, à propos du service civique. Quand le documentaire a été construit, Cédric Godderidge avait déjà une idée précise : présenter la mission des services civiques. Seulement pour Yassin, il était important de rajouter des témoignages et d’aller suivre les ambassadeurs aussi dans leur quotidien de danseurs. Il s’est donc rendu dans les différents QG de danse des artistes urbains, comme Leidjy, Joël ou encore Camélia.

Cette dernière, originaire de Roumanie, explique dans la vidéo son parcours et comment elle a appris à danser. Elle s’est beaucoup entraîné à l’extérieur, à côté de Confluence et c’est d’ailleurs là-bas qu’elle a rencontré tous les membres de son collectif de danse actuel. « C’était important de montrer d’où ils viennent, où ils ont appris à danser, soutient Yassin. Chacun a une histoire à raconter. » Djalim était le seul ambassadeur que connaissait Yassin ; c’est grâce à cette connexion qu’il a été contacté pour réaliser le documentaire. Il était le vidéaste de la chaîne Youtube de Djalim nommée « Confidanses » : une chaîne qui met en valeur les artistes de danses urbaines sur la scène lyonnaise.
Après la diffusion du documentaire, les anciens et nouveaux ambassadeurs sont montés sur scène pour danser.

Certains anciens et nouveaux ambassadeurs étaient présents lors de la diffusion du documentaire et sont montés sur scène. Crédit : Inès Pallot


L’objectif pour Yassin est de diffuser par la suite le documentaire sur des plateformes de streaming et à la télévision.

Ines Pallot

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