A quelques jours de l’ouverture des jeux olympiques, la France commence à redresser la tête pour cet événement interplanétaire qui commencera ce vendredi 26 juillet à Paris.
Depuis trois semaines, la France vit au pas des organisations politiques qui s’arrachent le bout de gras afin de savoir qui aura le graal pour aller à Matignon.
Se baigner dans la seine, un enjeu politique
Depuis les calendes grecques ou au moins depuis 1988 , les politiques nous annoncent un plongeon dans la seine, le fleuve parisien étant plus réputé pour sa pollution que pour ses sites de baignade.
Depuis cette année et après plus d’un milliard d’euros dépensés, les politiques se prêtent enfin au jeu de se baigner dans ce fleuve pour montrer sa propriété. Première à ouvrir le bal, Amélie Oudéa-Castéra avec le champion paralympique de natation Alexis Hanquinquant, Anne Hidalgo lui emboîte le pas quelques jours plus tard avec Tony Estanguet (président JO 2024)et Pierre Rabadan (adjoint aux sports mairie de Paris).
Il ne manque plus que le Président de la République qui est plus occupé en ce moment à trouver un premier ministre.Les sportifs notamment les triathlètes se plaignaient de l’état de la seine, mais pour le moment , les politiques ont joué le jeu. L’eau sera elle encore saine le jour des épreuves ? suspense.
Ces jeux olympiques permettront ils à la France de redorer son blason en termes d’images à l’international ?
L’échec de l’organisation de la finale de la ligue des champions, les gilets jaunes et les émeutes de l’année dernière ont en effet mis à mal l’image d’Épinal du Paris touristique.
Au niveau national ces jeux permettront ils de passer d’un pays qui doute de lui, se déchire à une nation qui croit en sa force à travers ses athlètes prête à se rassembler derrière ses champions multiples et divers. La dernière fois que cela a exister, c’était en 1998 , ça n’a pas duré très longtemps mais cela a fait du bien à la France; Espérons que cela recommence!