Festival Cinémas du Sud : La 17ème édition dévoile la nouvelle vague de la réalisation

Du 12 au 15 avril s’est déroulée la 17ème édition du festival Cinémas du Sud. Un événement qui expose une cinématographie récente et hétérogène du monde arabe. Retour sur un festival qui accroît la mixité du cinéma mondial.

Affiche de la 17ème édition du festival (crédit : www.institut-lumiere.org)

Avec l’aide de l’Institut Lumière, la galerie Regard Sud a mis en place un festival révélant les talents du monde oriental. Parrainée par une actrice de renommée internationale, Hiam Abbass, le festival a ouvert ses portes pendant trois jours dans les locaux de l’Institut Lumière. Présente à l’avant-première du film de Rayhana Obermeyer, « A mon âge je me cache encore pour fumer », le 12, l’israélienne de 56 ans est venue promouvoir le film avec la réalisatrice. Elle-même cinéaste, c’est son rôle dans le film qu’elle venue présenter. Plus de 400 personnes sont venues assister à la projection du film avant sa réelle sortie le 26 avril. Un bon moyen pour faire « connaître des films peu connus » du grand public, comme le souhaitait le directeur artistique de Regard Sud, Abdellah Zerguine, à l’origine du projet.

Photo : « A mon âge je me cache encore pour fumer » de Rayhana (crédit : www.allociné.fr )

Stimuler la diversité culturelle

Avec un programme lesté de neuf films, le festival a proposé un éventail de projections aux thématiques variées telles que la famille, le travail ou encore le voyage.  Abdellah Zerguine explique que ces films « montrent la sociologie et les thèmes du pays ». Une série de projections passant de la comédie, comme « Amours, larcins et autres complications » de Muayad Alayan, au genre dramatique tel que « Insoumise » de Jawad Rhalib. Une sélection faite par ce dernier qui a dû visionner beaucoup d’œuvres afin de décider celles qui représenteraient chaque pays. Des réalisateurs d’Algérie, d’Arabie Saoudite, d’Égypte, d’Irak, du Liban, du Maroc, de Palestine et de Tunisie ont été choisis pour être diffusés durant le festival. Une diffusion permise par la contribution des nombreux partenaires semblables à la métropole de Lyon, la région Auvergne-Rhône-Alpes et le Ministère de la Culture.

« Mieux faire connaître le pays »

Avant tout ce festival se résume par l’envie de partager ces découvertes provenant de la jeune génération de réalisateurs. De plus, c’est aussi vouloir faire évoluer les mentalités avec de nombreuses réalisations féminines. « Il est important de savoir la culture du monde arabe dans le contexte actuel et pour l’éclairage de la diversité » s’exprime Abdellah Zerguine. Ce nouveau regard sur la cinématographie, autre que les blockbusters américains, permet de découvrir des talents et de « mieux saisir la complexité » de leur pays. Des films variant de la fiction aux documentaires, diffusés en version sous-titré en français, pour le plus grand bonheur des admirateurs de la communauté arabe et maghrébine.

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