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Depuis plusieurs années, les filières d’apprentissage qui permettent une insertion professionnelle rapide sont négligées. Comment valoriser cette filière et aider les jeunes à se tourner vers du travail plus manuel ?
J’ai beaucoup de gens dans ma famille qui travaillent dans les métiers manuels comme les chantiers. Avant-hier, j’étais avec Marine Le Pen. Son fils est chaudronnier. Il sort de sa formation et dix entreprises viennent le voir. J’ai fait du droit et quand vous sortez avec le diplôme d’avocat, il n’y a pas dix cabinets qui viennent vous voir. Vous allez voir 500 cabinets. Un chaudronnier à sa sortie gagnera mieux qu’un avocat stagiaire. Il faut que les gens s’en rendent compte. En France et dans cette région, on a un réseau phénoménal de métiers manuels, d’artisanat. Dans ma vision localiste, c’est une évidence, une priorité qu’il faudrait ériger. Par exemple, à Thiers en Auvergne, la tradition est la coutellerie et c’est extrêmement triste d’y aller. C’est une belle ville architecturalement et historiquement, vous avez des ateliers que vous pouvez visiter en musée. Et bien cette ville, riche en apparence, est l’une des plus pauvres avec une situation sociale catastrophique parce que tout a fermé. Pourtant, la coutellerie de pointe, de luxe est un savoir-faire français reconnu, un métier manuel hérité de générations en générations. Les Chinois ne peuvent pas le recopier donc il faut prioriser là-dessus encore. Redévelopper ces secteurs-là permettra de redévelopper à la fois le tourisme et la formation de lycéens qui se lancent dans des secteurs manuels de pointe. Ça permet aussi aux jeunes de se spécialiser alors que généralement, on a un problème en France. On ne souhaite pas spécialiser trop jeune. Vous faites un lycée professionnel de coutellerie, vous verrez que les inscriptions viendront de toute la France. On peut faire ça à Thiers. On a un tas de projets à ce niveau-là. Je pense vraiment que c’est l’avenir. Tout ce qui ne peut pas être délocalisé, qui a une marque, un savoir-faire de luxe connu et reconnu à travers le monde, est pour moi l’avenir qui permettra de maintenir les emplois locaux. En matière économique, un savoir-faire local est une fierté territoriale. Tout ce qui ne peut pas être délocalisé doit être renforcé par la Région. On doit faire la pub des métiers qui vont avec. L’identité, la fierté locale et la défense des emplois locaux non délocalisable sont aujourd’hui les deux faces d’une même pièce. La gauche ne veut pas l’entendre parce que dès que vous dites « identité » ou « fierté », vous êtes un facho. L’identité et le social sont les deux faces d’une même pièce et c’est le message qu’on porte au RN.
À Thiers, à 4 ans, on sait ce qu’est un couteau du coin puisqu’on nous l’a montré. Dans l’Allier, un enfant de 15 ans sait déjà ce qu’est Manurhin. Il y a de la fierté. Après, c’est à la Région de faire en sorte qu’ils aient un débouché et une possibilité de s’inscrire dans cette voie-là et de leur prouver par a plus b qu’ils gagneront plus qu’un avocat qui sert à Lyon et que son travail aura du sens. Aujourd’hui, le travail n’a plus de sens. Quand vous allez voir un employé de banque, il vous dit : « Ce qui faisait la fierté de notre travail, c’est la liberté de vous dire le nombre d’emplois qu’on avait sauvé sur notre ville. » Aujourd’hui, les critères d’attribution de crédits sont centralisés à Paris. Vous n’avez plus aucune marge de manœuvre. Les dossiers ne sont plus au nom de la boîte mais c’est un numéro de client. On a perdu le fait de faire vivre des territoires qui sont sous perfusion.
Avec la crise sanitaire, le décrochage scolaire a explosé, encore plus dans les familles défavorisées. Comment faire pour éviter ce fléau ?
C’est assez simple de lutter contre ce fléau. Je constate déjà deux traitements différents. On a dans les universités le libre choix pour les partiels : en présentiel ou en visioconférence. On a chez les BTS ou d’autres formations que du présentiel. Quand vous voulez favoriser les formations professionnelles, vous faites en sorte qu’elles aient le même traitement que les filières générales au lycée ou à l’université. Deuxième point : il faut aller voir Olivier Véran qui est notre ministre de la Santé mais aussi notre député et conseiller régional dans la région et lui demander : « Pourquoi est-ce que, dans ce pays, nous n’avons pas d’autotests massifs dans tous les supermarchés par exemple ? En Grande-Bretagne, les enfants de 6 à 8 ans font leurs propres autotests pour savoir s’ils ont le covid. Pourquoi ce n’est pas le cas dans notre pays ? Vous faites l’autotest et vous savez très bien si vous avez le virus ou un variant puis vous pouvez aller à l’université ou travailler. Celui qui a un virus, parce qu’il y a quand même une crise sanitaire, peut être confiné. Les Suisses le font, les Allemands le font, les Autrichiens le font, les Danois le font, les Hollandais le font mais en France, on est trop intelligent et il ne faut pas le faire. C’est quand même extraordinaire. Ils ont déjà tous repris et sont déjà en cours. En Russie, en Serbie ou au Maroc, peu de personnes portent le masque mais on continue en France parce qu’on aime bien les crises.
La crise sanitaire a démontré les limites des établissement de santé. Avec les moyens restreints dont dispose le Conseil Régional sur cette thématique, ne faut-il pas une plus grande autonomie des politiques sanitaires au niveau de la Région ?
Je suis pour le localisme : c’est-à-dire que je suis pour faire en sorte que les territoires revivent. Tout ce qui peut se faire au niveau local doit se faire au niveau local.
Allez-vous sauter le pas du fédéralisme ?
On est pas fédéraliste mais je pense simplement que les régions ont un rôle à jouer parce qu’elles ont réussi à trouver des choses avant l’État : ce qui démontre qu’il est souvent à la ramasse. Le pire est que l’État ne fait pas confiance à ses fonctionnaires puisqu’il cherche des cabinets privés, étrangers pour essayer de les conseiller sur comment mener une campagne de vaccination. Les fonctionnaires étatiques mais aussi territoriaux se sont mieux débrouillés. C’est quand même une leçon pour Paris. Il faut avoir plus confiance envers les élus territoriaux. Après, il faut faire attention. Les régions françaises n’ont pas autant de budget que peuvent l’avoir des régions italiennes ou des Länder allemands. La marge de manœuvre est compliquée. Je pense qu’on a là une vitrine de communication. Je suis plutôt content que les fonctionnaires publics territoriaux, les élus locaux aient donné une leçon à Paris en leur disant : « Avec un budget moindre, on fait mieux que vous. » En même temps, quand il y aura un chaos social, une crise économique, des licenciements massifs et qu’il n’y aura plus d’aides d’État pour certaines choses. Tout le monde se tournera vers la Région alors qu’elle ne pourra rien faire. C’est aussi un danger.
En matière sécuritaire, il faut localiser les hommes de police. Un bon flic est un flic qui connaît son territoire. Généralement, quand vous les mettez plus de vingt ans sur une ville ou un territoire donné comme c’est le cas avec les gendarmes, ils connaissent tout le monde dans la ville. Dès qu’il y avait une embrouille, ils savaient de mémoire qui ça pouvait être. Il y avait moins de risques puisqu’il y avait un lien avec la population qui était évident. Un nouvel arrivant sur le territoire passait obligatoirement dans les filets de la gendarmerie. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
En matière de démocratie, je suis convaincu que la démocratie renaîtra du local. Économiquement, un savoir-faire local est une fierté territoriale. Tout ce qui ne peut pas être délocalisé doit être renforcé par la Région. On doit faire la pub des métiers qui vont avec. Il faut redonner du pouvoir avec une vraie décentralisation aux territoires pour leur redonner de la fierté. Historiquement, les Français qui ont le mieux défendu le modèle français à l’étranger avec succès sont des gens avec une identité locale très forte comme les Basques, Corses, Bretons ou les Savoyards. L’identité locale est très importante pour promouvoir l’identité française partout dans le monde. On célèbre Napoléon et il n’était pas Parisien.
Les structures sportives peuvent-elles être une bonne alternative pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes ?
J’ai toujours défendu le sport. Mon père est prof de sport, entraîneur de foot et karatéka. Je sais que le sport a une forme de bénéfice dans la vie. Il y a des règles que ce soit au rugby ou au foot qui s’inscrivent dans la vie comme l’autorité ou la discipline. Vous ne faites pas une bonne équipe si vous avez quinze zozos qui se prennent pour des stars. Maintenant, au niveau sécuritaire, beaucoup de structures de sport sont aussi des vitrines d’organisations islamistes. Beaucoup de gens ne se radicalisent pas forcément sur Internet mais dans des structures de vie. Je constate que le renseignement est extrêmement important dans ce type d’association. On a quand même une politique de la Ville qui déverse presque 200 milliards d’euros en 30 ans dans notre pays. Tous s’accordent, même des gens de gauche, de dire qu’il n’y a aucune vérification derrière. On saupoudre, on veut la paix sociale mais on ne regarde pas ce qu’il y a derrière pour savoir si le sport a justement réussi dans telle ou telle structure à concrétiser une insertion professionnelle ou dans la société. Aujourd’hui, les gens sont tous seuls dans leur appartement donc l’insertion dans un groupe où l’on peut parler à des gens me paraît extrêmement importante.
Il y a des choses à faire. Le quartier de la Duchère a explosé alors qu’il a touché 200 millions d’euros de politique de la ville. Il y a eu une crèche, une médiathèque, 24 locaux commerciaux, des zones franches, un cinéma… Dans l’Allier, les gens gagnent 350 € par mois et il n’y a pas un tel niveau d’équipement et ils sont beaucoup plus pauvres que ceux de la Duchère. Les voitures de police sont attaquées, le mobilier urbain et le domaine qui appartiennent à tout le monde sont détruits par quelques bandes de jeunes délinquants, ce qui n’existe pas dans l’Allier. Il ne faut pas croire que l’extrême pauvreté n’est que là-bas. Il y a des quartiers dans la République qui sont chouchoutés et qui derrière n’y arrivent pas. Subventionner des associations, je ne suis pas contre. Saupoudrer sans regarder les résultats en pensant que l’extrême pauvreté n’existe que là, non. Cette invisibilité de la pauvreté dans le pays nous mènera à de grandes catastrophes si on l’ignore.
Concrètement, on fait comment pour lutter contre la pauvreté ?
C’est simple. La Région peut agir sur la sécurité dans les transports. Elle doit entamer un bras de fer avec l’État. Le maire de Lyon nous dit que la sécurité n’est pas une priorité alors que la Duchère explose, qu’on a des élus menacés à Bron, Rilleux, des tags « Balle dans le front pour Éric Masson » dans le 8ème, des quads et des roues arrières en motocross avec une place privatisée par les délinquants. Ma proposition est de ne plus mettre un centime dans les quartiers si la sécurité n’est pas rétabli. Je préfère doubler le budget pour les agriculteurs, des gens qui sont en train de se suicider parce qu’ils ne peuvent pas boucler la fin du mois. Plutôt que de donner une deuxième médiathèque à la Duchère, je préfère aider des gens qui se posent la question pour savoir s’ils vont survivre économiquement. Plus un euro aux politiques de la ville tant que Gérald Darmanin et les maires ne rétablissent pas la sécurité. Ce n’est pas une décision contre les habitants. Aujourd’hui, à Vaulx-en-Velin, un entrepreneur qui veut ouvrir un magasin ne pourra pas se faire assurer. Le Lidl a cramé deux fois. La troisième fois, les assurances ont dit : « C’est terminé. Plus de supermarchés à Vaulx-en-Velin. Il n’ y aura que le Casino du centre-ville et vous allez tous vous faire voir. » On voit bien que l’insécurité pollue la vie des gens et de leurs enfants.
L’Olympique Lyonnais est un fleuron du sport féminin dans la région. Cependant, selon les chiffres de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire en 2018, 68 % des licences sportives étaient masculines contre 32 % féminines dans la région. Comment aider le développement du sport féminin ?
Le développement du sport féminin, j’y suis ultra favorable. Quand j’entends le maire ou le président EELV de la métropole de Lyon nous dire qu’il faut refaire les cours de récréation parce que les terrains de foot prennent trop de place et qu’il faut donner une place aux petites filles, c’est être en dehors des réalités. À Lyon, c’est délirant de dire que le foot est fait pour les hommes. L’OL est la vitrine, un des meilleurs clubs mondiaux du football féminin et le maire de la Ville nous explique que le foot est pour les petits garçons. En disant ça, vous êtes certains que vous n’aurez pas plus de licences féminines dans ces sports. Il faut aider les femmes. Regardez le handball à Bron chez les féminines, elles sont extraordinaires. On en entend pas beaucoup parler. Il y a une réelle discipline, autorité et une vraie volonté de gagner. Il y a un groupe solide et une fierté locale. On soutient l’équipe et on en est fier.
Mais il ne faut pas croire qu’en mettant 2000 euros de plus, il y aura une multiplication des licences dans le handball ou le football féminin. Je pense que cela passe aussi par la communication, faire des symboles, une vitrine. On a le symbole du courage comme l’a fait Laurent Wauquiez avec Marin, un individu qui essaie d’aider un couple qui se fait agresser avec courage mais qui se fait tabasser par un groupe derrière. Pour le sport féminin, il faut faire des symboles. Ça coûte moins cher mais ça a plus de valeur et d’esprit dans le cœur des gens. Les joueuses de foot à l’OL ne sont pas forcément du coin mais sont formées à Lyon. Il faut donner envie aux enfants dans tous les domaines. On veut recruter des policiers mais qui veut devenir policier aujourd’hui ? Il faut du symbole. Il faut montrer qu’il y a des gens qui ont réussi et que ça vaut le coup pour créer une vocation chez les jeunes que ce soit dans le sport, la police, la cuisine, l’artisanat…
La culture est quasiment à l’arrêt depuis plus d’un an. Qu’est-ce que vous proposez pour aider le monde de la culture, les structures de proximité ?
La culture est quelque chose d’important. Philosophiquement, c’est ce qui fait de nous des Hommes. C’est ce qui fait qu’on sort de notre condition primaire, on rit, on a parfois des sentiments, on a une fierté avec des pièces de théâtre sur l’histoire. Mais il faut faire des choses qui marchent. Parfois, dans la culture, beaucoup de choses ne marchent pas. On se dit que les gens vont aller au théâtre mais personne ne vient. Il faut adapter la culture à la demande locale. Par exemple, le Puy du Fou fonctionne alors qu’on disait que ça ne fonctionnerait pas. Économiquement viable, ça a créé énormément d’emplois et ça renoue le spectacle populaire avec notre histoire et notre identité. C’est connu dans le monde entier. Les gens y sont attachés parce qu’on revoit un peu l’histoire, ce qu’on ne fait plus vraiment. De Vercingétorix au Plateau des Glières en passant par tout un tas d’autres personnages, la Région a la capacité de relancer une forme de culture de spectacles locaux pour redécouvrir nos territoires.
Je crois qu’il faut innover totalement le secteur de la culture et l’adapter au local. Il faut former aux métiers du sport, de la culture. La Région a un historique dans la culture. Nous avons des personnages, des symboles et des troupes qui fonctionnent. J’estime qu’il faut le mettre en avant. Agnès Marion, qui était conseillère régionale sortante, est à la pointe de la culture. Elle est en train de rediger notre programme pour la culture. Elle parle avec tout le monde et a une réelle vision de ce qu’on pourrait donner dans la Région en matière culturelle.
Allez-vous arrivez à travailler main dans la main avec des municipalités qui ne sont pas de votre bord politique ?
Vous pouvez poser la question à Laurent Wauquiez. Je pense que ce n’est pas possible pour lui. Il a subventionné les territoires LR. Il a mis en place une forme de parti unique puisque aujourd’hui, quand un élu local veut poser la question sur son territoire à la Région, il doit s’adresser à un élu LR. C’est quand même extraordinaire. À l’époque, il y avait des commissions avec l’ensemble des partis et une opposition respectée. Elle représente une partie des habitants. Laurent Wauquiez subventionne principalement son fief : 124 euros par habitants alors que c’est dix euros dans le Cantal et dans tous les territoires abandonnés où il n’a pas rééquilibré du tout. Sur la sécurité, il a convoqué le président du Sénat, le maire de Bron et le maire de Rilleux-la-Pape qui appartiennent à LR pour faire une réunion. C’est un entre-soi qui met en colère tout le monde.
Bien évidemment, je suis patriote, j’aime mon pays et j’outrepasse tous ces problèmes là. Je pense qu’on a passé un cap aujourd’hui sur tout un tas de thématiques nationales qui ont une répercussion locale. Dépasser le côté partisan est très important. De mon point de vue, je constate que Marine Le Pen l’incarne le mieux puisqu’elle rassemble à la fois à gauche et à droite. Aujourd’hui, sur des points communs fondamentaux, les Français se rassemblent. Ils en ont marre de la politique de Laurent Wauquiez.
On a le sentiment que les régionales sont un préambule des présidentielles. Y-a-t’il un risque que les enjeux nationaux prennent le pas sur les enjeux locaux ?
Au niveau du calendrier, ce serait stupide de ne pas l’admettre, les élections étant tellement rapprochées qu’il y aura forcément un lien. Les gens ne peuvent pas faire n’importe quoi. Je suis candidat ici d’abord pour les Auvergnats et les Rhône-Alpins à la différence de Laurent Wauquiez qui a hâte de « défoncer Xavier Bertrand ». C’est un tremplin vers Élysée pour lui. Je rappelle au passage que Marine Le Pen, qui est favorite pour l’emporter face à Emmanuel Macron, est candidate aux départementales et non aux régionales. Au RN et au Mouvement Localiste, on ne minimise pas du tout ces élections puisqu’on pense que la démocratie renaîtra de là. Je rappelle que les conseillers régionaux de 2015 ont été mieux élus que les députes de 2017 puisqu’il y a eu moins d’abstention. Ils sont plus légitimes. Minimiser, ce serait ignorer et faire un déni de la réalité de la situation.
Le 4 mai, la tête de liste de Debout la France Gerbert Rambaud, a retiré sa liste. Une alliance est-elle possible avec Debout la France et ce, dès le premier tour ?
Le RN a plusieurs partis alliés. Vous avez l’Avenir Français, la Droite Populaire de Thierry Mariani, le Mouvement Localiste d’Hervé Juvin et de moi-même. Je n’ai aucun problème à travailler avec qui le souhaite, je ne suis pas sectaire. J’ai appelé M.Rambaud on devrait se voir. S’il souhaite nous soutenir, travailler avec nous pour les futurs échéances, il sera le bienvenu.
Y-a-t’il une possibilité de s’associer avec Les Républicains ? Avez-vous des discussions avec des cadres républicains de la région ?
Les LR explosent. Ils viennent nous voir. Ils n’acceptent pas l’alliance qu’a fait Laurent Wauquiez avec Gérard Collomb comme ils n’acceptent pas l’alliance de Renaud Muselier et toute cette cacophonie comme ils n’accepteront pas demain l’alliance de Valérie Pécresse avec je ne sais qui. Aujourd’hui, le clivage n’est plus gauche-droite. Je ne cesse de le dire mais la politique s’est répétée. Ce sont les mondialistes, ceux qui ont foi en l’Europe, aux traités de libre-échange internationaux face à nous, les francophiles qui ont confiance en notre territoire, nos entreprises, nos ouvriers, nos agriculteurs et qui pensons que l’avenir est là.
Victor Labrousse-Vergier