Pour la journée internationale des droits des femmes, le Collectif Droits des Femmes 69 a appelé à la grève et à la manifestation place des Terreaux pour l’égalité hommes-femmes.
La journée internationale des droits des femmes et non « la journée de la femme », distinction importante comme le précise le Collectif Droits des Femmes 69, a pris vie place des Terreaux lorsque 3 500 personnes, selon la préfecture, ont manifesté pour l’égalité hommes-femmes.
C’est à 16h30 que les associations, les collectifs et les syndicats se sont donné rendez-vous sur la place des Terreaux, répondant à l’appel du Collectif Droits des Femmes 69. Entre autres, Filactions, une association qui lutte contre les violences conjugales, était présent pour sensibiliser les jeunes, présenter leurs stands et parler de leurs revendications.
Le Collectif Droits des Femmes a rédigé un texte de revendications
« On attend de cette manifestation une visibilité sur les inégalités entre autres en France et dans le monde entier, qu’on vit au quotidien, au travail, pour les contraceptions, à l’IVG », explique Chantal Deroseaux, conseillère conjugale au Planning familial 69. C’est pour cela qu’en plus de la manifestation, le Collectif Droits des Femmes 69 a édité un texte de revendications et a appelé à la grève féministe à 15h40, l’heure à laquelle « les françaises cessent d’être payées chaque jour ».
Parmi les signataires, on compte 16 associations ou collectifs : VIFFIL, Planning familial, collectif Metoo, #NousToutes Rhône, UD, CGT69, Tous des Lionnes, Solidaires Rhône, PG, FRAP/UCL, PCF Rhône, Ensemble !, LDH69, PS Rhône, FSU. Ils listent 10 revendications particulières, et mettent par exemple l’accent sur le côté « international » de cette journée et demandent « un accueil inconditionnel de toutes les personnes qui viennent de zone de guerre », explique Margaux membre du conseil d’administration du Planning familial.
Des collectifs indépendants présents aussi
Avant le départ du cortège à 18 heures, le collectif Danse la rue en a profité pour appeler toutes les personnes qui le souhaitaient à venir danser avec eux. Ils ont animé la place car « le droit des femmes est l’un des combats qui est cher au collectif », explique Léonore, membre de Danse la rue. C’est une manière pour eux de se révolter, « quand on n’a plus les mots ».
D’autres collectifs, comme les Branl’heureuses, une chorale féministe et lyonnaise ou le collectif des femmes sans papiers ont pris la parole avant le début de la manifestation.