Un défi pour la bonne cause

La semaine dernière, Samuel Soulier, 9ème adjoint au maire du 6ème arrondissement, s’est lancé le défi de courir 10 km pour l’association Courir pour Elles. Une action caritative, avec pour objectif de se surpasser tout en sensibilisant la population.

« Vous ne m’imaginez pas faire une course de 10 km ? Je le ferai avant fin septembre », c’est ce qu’a partagé Samuel Soulier, 9ème adjoint au maire du 6ème arrondissement de Lyon, sur ses réseaux sociaux. Une cagnotte a été créé avec pour objectif d’atteindre 2000 euros, le poussant à atteindre les 10km. Un challenge qu’il s’est lancé au profit de l’association Courir pour Elles.

Comment ça marche ?

Il faut tout simplement aller sur le site Courir pour Elles, vous y trouverez la possibilité de lancer une collecte en se lançant un défi sportif. Vous créez votre cagnotte, puis vous la diffusez à vos amis, collègues, familles ou encore réseaux sociaux afin de collecter de l’argent. C’est parti, il ne reste plus qu’à relever le défi ! À noter que le challenge peut être complété à n’importe quel moment et peut-être fait individuellement en dehors d’événements.

« Ça nous permet de nous surpasser »

L’association Courir pour Elles a lancé pour cet été des défis qui rassemblent des aspects sportif et caritatif. L’objectif : allier sport et collecte de fonds. « Mon but est de courir 10 km, ce n’est pas énorme mais ça fait quelques années que je n’ai pas enfilé mes baskets. Ce sera pour moi un grand défi et ça nous permet de nous surpasser », explique Samuel Soulier. En mai dernier, l’organisation de la course annuelle n’a malheureusement pas récoltée assez de fonds « il y a eu 13 000 personnes mais étant donné que c’était l’édition des retrouvailles après deux ans de covid, l’association avait anticipé un peu plus de monde ». Afin d’y remédier, ces défis de l’été ont été mis en place.

À chacun sa source de motivation

Chacun trouve sa motivation quelque part, pour Samuel Soulier son stage au sein de Courir pour Elles a été déclencheur pour se lancer dans l’aventure, « j’ai créé et été membre de plusieurs associations. L’engagement associatif a toujours été quelque chose d’important pour moi. Je suis en train de terminer mes études dans le domaine du sport et ça venait prolonger un peu tous les engagements que j’ai depuis quelques années ».

Pour décupler sa motivation, Samuel Soulier a mis en place un plafond sur sa cagnotte : « j’ai décidé de mettre un plafond de 2000 euros, c’est une forme de motivation personnelle ! Le seuil peut être modifié ou augmenté, chacun est libre de faire ce qu’il veut. C’est surtout pour montrer qu’on arrive à atteindre des objectifs, j’y crois dur comme fer ». Vous pouvez retrouver tous les autres défis sur le site internet de l’association.

Faire participer d’autres personnes

Le partage à votre famille, à vos amis ou encore sur les réseaux sociaux permet de faire de cet événement associatif et caritatif un regroupement sociale. « J’ai déjà une dizaine de personnes qui m’ont dit qu’elles allaient courir avec moi, ça va être un événement collectif et cela va permettre à d’autres gens de se remettre aux sports ou de continuer leur rythme sportif », rapporte Samuel Soulier. « Les gens qui courent avec moi déclenchent eux aussi leur réseau et ça fait effet boule de neige ». Il veut notamment faire participer les gens dans son processus d’entraînement et d’accomplissement des 10 km. Il les effectuera avant fin septembre au Parc de la tête d’Or, l’occasion d’apporter de la notoriété à l’association : « Je vais commencer les entraînements d’ici le 1er août, je vais partager l’aventure auprès des entreprises, des commerçants et des communes partenaires pour amener une plus grande visibilité. Il y aura du teasing, des photos et des vidéos de ce challenge ».

Sensibiliser la population

Une autre volonté de l’adjoint au maire et de sensibiliser la population : « à titre personnel, mon entourage, qui est plutôt jeune, m’a beaucoup demandé ce qu’était ce défi. Ça permet de faire découvrir l’association aux jeunes générations et permet de sensibiliser dès le plus jeune âge à ces causes-là. Cela permet également d’augmenter le nombre de participants pour les prochaines éditions, tout comme le partage sur les réseaux sociaux. Outre le fait d’accompagner les femmes, c’est aussi de la prévention à la pratique sportive et c’est très important pour moi », conclu-t-il.

Courir pour Elles, est une association lyonnaise crée en 2009, qui lutte contre les cancers féminins via l’organisation d’événements sportif, ainsi que la mise en place de prévention et de soutien. Elle intervient sur le périmètre de la métropole lyonnaise et dans la région Auvergne Rhône Alpes, notamment dans l’Isère, dans l’Ain ou encore la Loire lorsqu’il s’agit d’événements.

Marine Farnole

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