La préfecture du Rhône et la mairie de Villeurbanne ont réuni la presse ce mercredi, pour présenter un nouvel axe de travail sur la prévention concernant le trafic de drogue notamment à Villeurbanne.
Le trafic est dense depuis plusieurs années dans le quartier Charpennes-Tonkin. Le maire, Cédric Van Styvendael prend ce problème à bras le corps malgré l’indifférence du député LFI Gabriel Amard qui préfère s’occuper d’autres prérogatives.
Le maire accompagné notamment d’Anne Laybourne (Sous-préfète chargée de la politique de la ville) et Jérémy Flauraud coordinateur du programme financé par la Mildeca.
Interview Anne Laybourne (Sous-préfète en charge de la politique de la ville) :
Interview Jérémy Flauraud (Coordinateur Mildeca) :
L’ambition de ce projet est de travailler notamment avec les acteurs du quartier Charpennes-Tonkin, et d’occuper le terrain avec plusieurs activités : sport, ateliers de théâtres, prises de parole et échanges. Les parents seront également invités à des cafés-parents afin de vider leurs sacs et de trouver des solutions, en concertation avec les pouvoirs publics (adjoints de quartier, élus métropolitains). Ce dispositif s’étendra également à deux autres villes de la Métropole du Rhône : Rillieux et Vaulx-en-Velin.
Dans un climat estival plus que tendu, Villeurbanne commence à récolter les fruits de son travail de sape sur le démantèlement des “points de deal”. Le nombre a été diminué par 4. Il en reste encore, mais le maire reste confiant grâce à une excellente coordination entre la ville et les forces de l’ordre. Tout n’est pas encore rose dans ce quartier, qui se veut un modèle de mixité sociale, notamment entre la cohabitation entre propriétaires et locataires.
Suite à l’élection de Jacques Chirac en 2002, un ministre de l’intérieur qui est devenu président de la République avait déclaré : “ Je ne paie pas des policiers pour qu’ils jouent au foot avec des jeunes dans les quartiers”, mettant en place une politique de chiffres qui a mis à mal les forces de polices et le travail du gouvernement socialiste entre 1997 et 2002, qui avait un temps rassuré et écouter ces personnes vulnérables. Depuis vingt ans, la politique du chiffre fait légion mais la situation ne fait qu’empirer dans les quartiers des grandes et moyennes villes françaises avec ce trafic. Entre prévention et répression, le mairie de Villeurbanne a choisi. Réponse dans les urnes en 2026 ou en 2027.