Théâtre, roman, cinéma : (re)découvrez Fahrenheit 451

Le roman de science fiction incontournable de Ray Bradbury est joué au théâtre des Celestins jusqu’au 23 mars dans une mise en scène de David Gery.

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Farhenheit 451 est une oeuvre de science fiction incontournable. Publiée en 1953 aux Etats-Unis, adaptée au cinema par Francois Truffaut en 1966, elle dépeint une société du spectacle solitaire ou l’humain obsédé par un bonheur illusoire, interagit avec des personnage à l’ecran de television et se gave de cachés pour se sentir en vie. Une société ou la culture est prohibée, ( » faîtes faire beaucoup de sport à vos gens Montag, occupez-les pour qu’ils ne pensent pas « ), car considérée responsable des inégalités et des maux de l’homme, et ou l’antisocial (celui qui lit) termine emprisonné ou marginal. Quand il parvient à s’échapper il se regroupe en communauté et devient un homme livre, gardien de la mémoire du monde et des grands Hommes.
Découvrir ou rédecouvrir cette oeuvre au théâtre est en ce moment possible. Le théâtre des Celestins  la joue jusqu’au 23 mars dans une mise en scène de David Gery. Pour la dernière journée de diffusion de la pièce, une conference sur le thème : le conditionnement des sociétés n’est-il plus que de la science fiction? aura lieu a 14h.

Un chef d’oeuvre de l’anticipation

Montag et sa femme Linda sont des citoyens exemplaires. Linda est belle. Elle passe son temps sur le canapé de son salon à regarder les émissions de télé diffusées sur télécran et présentées par la cousine speakrine ; une boîte de médicaments à ses côtés. Ils lui permettent de se sentir bien. 
Son mari est sur le point d’obtenir une promotion à la Fahrenheit 451. Fahrenheit 451 c’est la température de combustion du papier. En des temps futurs les pompiers, envoyés par la police, sont chargés de debusquer et de brûler tous les livres cachés dans les foyers des  » antisociaux  » , dénoncés par le voisinage, la famille. 
Montag se plaît à la Fahrenheit 451. Il ne s’est d’ailleurs jamais demandé ce que contenait un livre. Son patron ne cesse de répéter que  » les livres ne sont pas la réalité, ils sont tous contradictoires, ils sont un obstacle au bonheur car il nous font penser à des choses auxquelles nous ne devrions pas penser  ».
 Jusqu’au jour ou une discussion dans le métro avec une de ses voisines, bouleverse ses opinions. Il se met à questionner son rôle et son propre bonheur. Ses expériences à la Fahrenheit contribuent aussi à changer son point de vue. Progressivement il se met à lire pendant que sa femme dort. Mais une nuit, celle-ci le surprend et menace de le quitter s’il ne cesse de lire ces horreurs.

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