À l’occasion de la journée des droits des femmes, la ville de Vénissieux propose trois jours de rencontres ou d’animations pour le festival Essenti'[elles].
En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la mairie de Vénissieux débute son festival Essenti'[elles] pour questionner, cette année, sur la place des femmes dans l’espace public. Pendant trois jours, la ville travaille avec tous les acteurs de la vie associative et les habitants pour proposer près de 13 animations.
La maison de quartier Darnaise, les centres sociaux (des Minguettes et du Moulin à Vent), Filactions, le Collectif Femmes de Vénissieux ou encore l’ensemble des équipements culturels municipaux : le festival « essaie de mailler tout ce qui fait la ville de Vénissieux », comme l’explique l’adjointe au maire des droits des femmes, Véronique Callut. Cette élue, qui fait partie notamment du collectif Femmes de Vénissieux depuis sa création, poursuit : « Ce festival permet à tout un chacun de pouvoir se retrouver à un moment donné pour parler de la place des femmes au sein de l’espace public ».
Cette 10ème édition s’adresse à un public large (enfants, adolescents, adultes) et investit tous les lieux, les équipements culturels, la place Léon Sublet et les rues de la commune pour « découvrir la valeur de notre matrimoine commun », comme indiqué dans le communiqué de presse.
Ouverture du festival par une remise des prix de photos
Pour ouvrir le festival aujourd’hui, la ville présente tout d’abord l’affiche de l’événement à 18 heures, réalisée par l’Équipement Polyvalent Jeunes (EPJ) Léo Lagrange. Dans la foulée, elle remet les prix du concours photo des différentes EPJ de Vénissieux. Les jeunes de 11 à 17 ans, qui souhaitaient participer, avaient pour consigne de réaliser une photo prise par leurs soins sur les « clichés de genres ». Au total, cinq EPJ ont concouru pour le premier prix, un appareil photo. Le deuxième lot est un chèque de 50 euros à la Fnac et le troisième un chèque de 30 euros. Pour tous les autres participants, ils gagnent une place de cinéma à la salle Gérard Philipe. « Ça fait plusieurs années qu’on travaille en lien étroit avec nos équipements polyvalents jeunes, dans le quartier Darnaise, pour les sensibiliser sur cette question des droits des femmes », précise Véronique Callut.
Le gagnant du concours, Karim Benachour, est un jeune de 14 ans de l’EPJ Pyramide. Il a choisi de photographier son animatrice, Johanna, avec des gants de boxe « pour montrer que les femmes sont fortes », explique-t-il. L’idée lui ai venu « soudainement » : « J’ai vu des gants de boxe et j’ai eu un déclic ; je voulais parler des femmes qui prennent des coups et qui se relèvent, parler des femmes fortes. La couleur rouge aussi du pull et des gants montre la puissance et la force ». S’en suit alors une projection du documentaire de Callisto Mc Nulty « Delphine et Carole, insoumuses ».
« La ville de Vénissieux a toujours été porteuse de cette problématique des droits des femmes ; c’est un jour dans l’année mais ça devrait être toute l’année », finit par dire l’adjointe, Véronique Callut.