par Le 4 février 2025, un employé de banque a comparu pour conduite sous l’emprise de l’alcool et refus d’obtempérer le 3 février. Lors de son interpellation, il dit n’avoir consommé que 3 à 4 bières.
En plus de son infraction, il a également endommagé un véhicule en lui mettant des coups de pied volontairement puis a repris le volant et a fuit la police. L’accusé stipule à plusieurs reprises ne pas s’être rendu compte qu’il était poursuivi et qu’il ne cherchait donc pas à fuir.
Le prévenu traverse une période compliquée : après 18 ans de vie commune, il vient de se séparer et sa famille a pris parti pour son ex-compagne. Désormais seul, il peine à gérer ses finances et se retrouve avec de lourdes dettes laissées par son ancienne conjointe. Son passé est également marqué par une adoption et un passage en foyer, ce qui ajoute à son mal-être actuel. En garde à vue, il a dû recevoir un traitement psychiatrique, en plus de son suivi médical habituel.
Face au tribunal, l’accusé a exprimé son désarroi et fondu en larmes, expliquant qu’il n’arrivait plus à gérer ses mensualités. Son casier judiciaire mentionne déjà une conduite sous stupéfiants (cannabis).
Le procureur a requis quatre mois de prison avec sursisainsi qu’unesuspension du permis de conduire pendant six mois.L’avocat de la défense a demandé à suivre cette peine, mais a plaidé pour éviter la suspension du permis, soulignant les difficultés financières et personnelles du prévenu.
Finalement, la justice a tranché en faveur d’une condamnation à quatre mois avec sursis et une suspension de permis de six mois.
Ecrit par Enzo Genoud
