Politique : la balle est au centre

Depuis la censure du gouvernement Barnier mercredi 4 décembre 2024, Emmanuel Macron joue le maître des horloges depuis deux jours.

Aujourd’hui, c’est une série Z qui a été mise en place par le Président de la République. Dans la matinée, François Bayrou, soutien de la première heure et allié fidèle, devient le premier ministre , qui est attendu depuis une semaine.

Une nomination tardive qui pourrait, par la suite, affaiblir Emmanuel Macron, s’il y a une nouvelle censure.

François Bayrou commencera son bail à Matignon cet après-midi avec un agenda très serré : Nomination d’un gouvernement, Vote du Budget, Loi retraites et immigration. La semaine avant les fêtes de fin d’année au Palais Bourbon. Il a été également nommé pour sa finesse dans les négociations avec les autres partis politiques, notamment avec François Hollande qu’il avait soutenu en 2012.

Réaction avant la nomination de François Bayrou de Loic Terrenes (Ensemble pour la République) et Fabrice Riva (DVD) conseiller municipal d’opposition à Givors :

Loic Terrenes (EPR) :

Fabrice Riva (DVD) :

Réaction après la nomination du nouveau premier ministre François Bayrou :

Margot Savin, co-secrétaire EELV Aura : “ Emmanuel Macron se comporte davantage comme un chef de parti, de sa coalition, que comme un président au-dessus des partis (tel l’esprit de la 5ème République de De Gaulle) puisqu’il refuse d’appeler à Matignon le plus logique, un premier ministre NFP.

La séquence est terrible pour le président. Il a suffi que François Bayrou hurle dans son bureau et menace de quitter la majorité pour avoir le poste. C’est un aveu de faiblesse du président.

Emmanuel Macron affaiblit notre démocratie, il est temps que cela cesse. Il ne faut surtout pas qu’il fasse appel au 49.3, pour voter les lois”.

François-Xavier Pénicaud (Modem), conseiller municipal de Bron :