Hier soir, Claire Pouzin (LR) a été élue Maire de Francheville dans le cadre des élections municipales anticipées suite à la démission de l’ancien maire, Michel Rantonnet en octobre 2024. Elle est arrivée en tête devant Caroline Paris, Hèléne Duvivier ainsi que Olivier Roche.
En poste depuis mars 2014, Michel Rantonnet a adressé à la préfète de région AURA Fabienne Buccio sa lettre de démission le jeudi 3 octobre 2024.
D’après l’article L.258 du code électoral, une élection doit être organisée maximum 3 mois après la démission de plus d’un tiers des membres d’un conseil municipal.
Un deuxième mandat sous tension
Après avoir été élu pour un second mandat en 2020 avec 50,88% des voix, Michel Rantonnet a annoncé sa démission ainsi que celle de 9 des conseillers sur 27 au total, des élections municipales anticipées ont dû être organisées.
« Cette décision est motivée par le rejet de la délibération sur la nouvelle école publique et l’aménagement du quartier à Bel Air, lors du dernier conseil municipal du 26 septembre 2024 » – déclaration de l’ancien maire illustrant la rupture avec son conseil municipal après avoir également parlé de « trahison »
Michel Rantonnet a donc déposé l’écharpe le 3 octobre 2024 adressant sa démission à la préfecture du Rhône.
Un scrutin marqué par une victoire des LR
Dans ce contexte tendu, les électeurs franchevillois ont été appelés aux urnes pour élire un nouveau conseil municipal. Après une campagne éclair, Claire Pouzin (LR), ancienne adjointe déléguée à la petite enfance, l’enfance et la jeunesse, s’est imposée avec 51,4 % des suffrages face à trois autres candidats .
Pour la nouvelle maire, cette victoire confirme la volonté des Franchevillois de poursuivre les projets engagés sous l’ancienne majorité, malgré les tensions internes qui ont conduit à la démission de son prédécesseur. « Nous allons renouer le dialogue et redonner de la stabilité à Francheville », a déclaré Claire Pouzin lors de son discours de victoire.
Cette élection partielle rebat les cartes en vue des municipales de 2026. Claire Pouzin aura moins de deux ans pour affirmer son leadership et fédérer autour de son projet. De son côté, la gauche, qui espérait profiter de la crise municipale pour reprendre la mairie, se retrouve dans une position délicate.
Article signé par Sam Bursztein