par Les 15 et 22 mars 2026 auront lieu les élections municipales et les élections métropolitaines avec un nouveau mode de scrutin.
Nous allons consacrer un dossier sur les municipales de 2026 et vous les faire vivre jusqu’au 22 mars 2026, date qui verra l’éclosion ou l’explosion de majorités au sein de la métropole lyonnaise. D’est en ouest, la gauche essaiera de ravir de nouvelles municipalités perdues en 2014 comme Décines, Pierre-Bénite, et plus récemment Bron ravie par la droite en 2020.
A Lyon, les candidats commencent à s’annoncer pour ces élections. La droite tente doucement de se rassembler avec le parti présidentiel Renaissance autour de Jean-Michel Aulas. Côté maire sortant, Grégory Doucet devrait regrouper autour de lui écologistes,socialistes et communistes. Les insoumis restent en marge en livrant cette semaine par communiqué de presse leurs binômes sur les 9 arrondissements que compose la ville de Lyon.
Sur l’est lyonnais, la bataille va être rude
Sortons de Lyon intra-muros et allons faire un petit tour du côté des villes alentours d’est en ouest, voir comment se passe la situation dans les 3V (Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Vénissieux). Les trois députés France Insoumise des 6èmes, 7ème et 14ème vont vouloir peser tous leurs poids sur cette double élection. Gabriel Amard à Villeurbanne, Abdelkader Lahmar a Vaulx-en-Velin, Rillieux et Bron et Idir Bourmertrit à Vénissieux accompagné de son fidèle lieutenant sainfoniard Hadi Mebarki. Les maires sortants Cédric Van Styvendael, Hélène Geoffroy et Michèle Picard, vont devoir rassurer leurs électeurs et composer avec une concurrence de gauche dans ces villes populaires, terreaux des nouveaux électeurs insoumis.
A Bron, la gauche espère un large rassemblement pour ravir la ville au maire sortant Jérémie Bréaud comme à Décines. Mais du côté décinois, la situation se complique car le Rassemblement National pourrait jouer les trouble-fête encouragés par l’élection en 2024 de la nouvelle députée de la circonscription du Rhône, Tiffany Joncour.
La droite avec en figure de proue Jérémie Bréaud et Alexandre Vincendet vont devoir jouer des coudes avec les militants insoumis. Ces mêmes insoumis ne souhaitent pour l’instant aucune alliance avec les autres forces de gauche donc faire attention au syndrome de Villeneuve Saint-Georges avec le loupé Louis Boyard. Justement le candidat insoumis était arrivé en tête au premier tour refusant toute alliance avec les forces de gauche au deuxième tour, laissant la droite gagner la municipale anticipée dans cette ville de la région parisienne
La gauche veut reprendre ces territoires dans l’ouest lyonnais
Dans l’ouest lyonnais à Oullins-Pierre-Bénite, la lutte fait rage entre le LR Jérôme Moroge et l’écologiste Jean-Charles Kohlhaas. A noter que Les Républicains ont très peur de perdre cette nouvelle ville qu’ ils ont souhaité fusionner dans l’optique de contrer pour le moment les salves écologistes. A St-Genis, la maire sortante Marylène Millet n’a pas encore acté son entrée en campagne face à Fabien Bagnon vice-président aux mobilités, le monsieur vélo de l’exécutif écologiste.
Pour finir, Givors qui fait également partie de cette circonscription “Lônes et Coteaux” ou le maire sortant Mohamed Boudjellaba règne sans partage et devrait rempiler pour un second mandat. Bruno Bernard devrait se saisir du dossier givordin pour garder cette mairie écologiste. Pour info, les écologistes n’ont que deux mairies : Lyon et Givors. Fabrice Riva porte une candidature “Union des droites” et Christiane Charnay (PCF) est en embuscade pour récupérer la mairie, mais le président de la métropole devrait appeler les communistes pour calmer toutes leurs velléités .
Cette campagne électoral sera le temps fort de la fin de l’année 2025 ainsi que le début d’année 2026 parasitant le travail de Sébastien Lecornu nouveau premier ministre qui n’a pas encore livré les noms de son futur gouvernement, attention à la collision des plaques qui pourrait mettre un point d’orgue au désintérêt de la politique par les citoyennes et citoyens français.
