À Lyon, le positionnement de Georges Képénékian, qui veut incarner une alternative entre les principaux candidats aux municipales 2026, rebat les cartes au sein de la gauche, du centre gauche et du centre droit lyonnais. Autour de lui, des responsables politiques et associatifs, dont un membre de Place Publique, réfléchissent à de nouvelles convergences programmatiques, sur fond de débat autour du logement étudiant, de la participation citoyenne et des alliances partisane.
Un rapprochement entre Georges Képénékian et Alexandre Chevalier, élu lyonnais et cadre de Place Publique, dans le contexte de la préparation des élections municipales 2026. Képénékian y est décrit comme souhaitant mener une « seconde étape » de sa campagne, sans se rallier aux deux principaux pôles en présence, tout en s’appuyant sur de nouveaux partenaires politiques. Cette stratégie s’inscrit dans une campagne déjà marquée par de fortes tensions autour des alliances et du rôle des partis traditionnels.
Un projet de recentrage politique
Dans ce document, Georges Képénékian est présenté comme une « voix centrale » cherchant à se placer entre les principaux candidats, dénonçant la polarisation du débat et le « sclérosage » de la campagne. Il affirme ne « renoncer à rien » tout en refusant de rejoindre les camps déjà constitués, et revendique une forme d’indépendance vis‑à‑vis des partis qui, selon lui, ne rempliraient plus leur rôle. Cette démarche vise à capter un électorat en quête d’alternative dans une ville où les rapports de force restent ouverts à l’approche de 2026.
Un programme axé sur le logement et la participation
Le texte met en avant une priorité forte accordée au logement étudiant, avec l’objectif affiché de créer 5 000 logements pour maintenir le dynamisme universitaire de Lyon. Il propose aussi de réinventer les pratiques politiques par une démocratie plus directe, en citant par exemple le tirage au sort de 100 Lyonnais pour discuter de nouveaux projets municipaux. La sécurité au sens large – santé, sécurité, alimentation – ainsi que l’accès au service public (« care ») sont mentionnés comme des piliers du projet, en cohérence avec la volonté de construire un programme par la contribution citoyenne déjà mise en avant par Képénékian.
Une possible recomposition des alliances
Alexandre Chevalier, annonce sa sortie d’une alliance existante, tout en réaffirmant son refus d’un accord avec La France insoumise et sa distance avec les choix du maire écologiste Grégory Doucet. Il indique qu’il se retire de cette alliance pour rejoindre Georges Képénékian, tout en restant adhérent de Place Publique, ce qui traduit une recomposition en cours au sein de la gauche lyonnaise. Le texte évoque enfin des discussions ouvertes avec un autre actrice du jeu politique lyonnais, NPG, signe que les tractations se poursuivent et que la configuration finale des listes demeure incertain
Georges Kepenekian a accepté de répondre à nos questions avec Louis Demeurs :




