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Les Toiles des Mômes : bilan de la 15e édition au CinéDuchère.

Avant l’interruption suite à l’annonce d’un nouveau confinement par Emmanuel Macron ce mercredi 28 octobre, 48 salles du réseau GRAC ont tout de même pu accueillir le public du samedi 17 au jeudi 29 octobre la quinzième édition du festival de cinéma pour jeune public Les Toiles des Mômes.

Au CinéDuchère, le public a pu assister à des projections de films d’art et essai, parfois suivies d’ateliers et d’animations organisés par l’association. Dans la matinée du mercredi 28 octobre, dix enfants ont ainsi pu participer à l’atelier de collage organisé par Danièle et Sylvette, deux bénévoles de CinéDuchère, après la diffusion du court-métrage La Baleine et l’escargote, de Max Lang et Daniel Snaddon. « À chaque fois qu’on organise une animation, on a un peu plus de monde qu’une séance sans accompagnement », se réjouit Jérémy Guichardaz, adjoint à la direction du cinéma.

Parmi les dix-huit films diffusés à l’occasion du festival, on retrouve Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary de Rémi Chayé mais aussi Petit Vampire de Joann Sfar, tiré d’une série de bandes-dessinées écrites et dessinées par l’auteur niçois, publiées depuis 1999. Le film relate l’histoire de Petit Vampire, qui a 10 ans depuis 300 ans et rêve d’aller à l’école pour se faire des amis. À l’aide de son fidèle bouledogue, Fantomate, il parviendra à s’échapper du manoir dans lequel il se cachait avec sa famille, et se liera d’amitié avec Michel, un élève de l’école dans laquelle il s’est rendu en cachette. Cependant, cette rencontre se fera aux dépens de sa sécurité puisqu’il sera rapidement repéré par le monstre à tête de lune Gibbous, qui était sur ses traces et celles de sa famille depuis des années. Un passage sur grand-écran qui a conquis les jeunes spectateurs : « L’histoire était marrante et originale et pour ceux qui voulait connaître les origines de Petit Vampire, c’était bien », affirme Zélie, 12 ans, en sortant de la salle. Telma, 13 ans, était « très heureuse qu’ils en aient fait un film » et l’a trouvé « très marrant, et adapté même à ceux qui ont un âge un peu plus élevé ».

« Un bilan plutôt correct » au CinéDuchère

CinéDuchère a pu compter sur la présence de ses habitués, qui n’ont pas hésité à enfiler leur masque pour garnir les salles de projection. Alors que la crise sanitaire du Covid-19 a très fortement impacté les cinémas français, qui ont connu une importante baisse de leur fréquentation, CinéDuchère enregistre une baisse de 40 % de sa fréquentation depuis le mois de septembre, selon sa directrice Emmanuelle Bureau. Le festival n’y a pas échappé. « Les spectateurs étaient globalement moins nombreux que les années précédentes, malgré un bilan plutôt correct », confie Jérémy Guichardaz.

Même si Emmanuelle Bureau se dit « un peu déçue » de n’arriver que difficilement à attirer les jeunes duchérois vers le monde culturel et en particulier le septième art, d’autres événements rencontrent de plus vifs succès. C’est le cas de l’opération « Passeurs d’images », organisée cette semaine, au cours de laquelle des jeunes âgés de 12 à 14 ans ont réalisé un court métrage d’environ sept minutes sur le thème du harcèlement. « C’est une action qui permet vraiment de se rapprocher des jeunes du quartier, de faire des choses avec eux, de leur faire découvrir le cinéma et de les faire parler. C’est quelque chose dont on est assez fiers », explique la présidente.

Nina Sobetsky

La rédaction

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