par Lutte Ouvrière a organisé une conférence de presse ce mercredi 18 mai afin de présenter ses candidats aux élections législatives. 13 d’entre eux étaient réunis afin d’exposer leur programme.
Dans la salle de l’hôtel Charlemagne, 13 des 14 candidats du parti Lutte Ouvrière étaient rassemblés ce mercredi 18 mai. Michel Piot et Nadia Bouhami, les candidats respectifs des 13ème et 6ème circonscription, présentaient l’évènement. Ils ont débuté par un discours sur l’importance de la lutte ouvrière. Pour eux, c’est au peuple de reprendre le pouvoir : « Tous les ouvriers, les hospitaliers, les enseignants, tous les travailleurs, font partie de ceux qui dirigent le pays, a affirmé Michel Piot. Ceux qui dirigent la société, on doit les affronter, nous allons nous regrouper et en faire une force ; je ne parle pas d’alliance électorale mais d’un combat que l’on va mener ensemble ».
Une incompréhension du système actuel
Michel Piot a également dénoncé le système capitaliste et le fonctionnement économique, qui selon lui est dirigé par l’Etat et pour l’Etat et non pour la société et les citoyens. Il s’indigne face aux choix des « plus hauts », comme l’argent utilisé pour acheter des armes au détriment des hôpitaux, des travailleurs, ou des gens dans le besoin. Il a surenchéri sur les difficultés financières des salariés à cause l’inflation.
« On veut la transparence de l’état »
Les candidats ont présenté leurs différentes mesures : « Déjà, on veut la transparence de l’Etat », a affirmé Cécile Faurite, candidate dans la douzième circonscription du Rhône. Pour la militante, l’Etat impose une censure et éloigne les citoyens des réels problèmes sociétaux auxquels il ne veut pas se confronter. « L’Etat nous cache des choses, il ne veut pas nous aider » a-t-elle ajouté. Les candidats souhaitent aussi mettre en place une vraie organisation au sein de la lutte ouvrière. « On doit s’organiser pour trouver des solutions concrètes, s’organiser pour manifester correctement, s’organiser pour travailler mais ne rien lâcher pour la lutte ouvrière », a affirmé Nadia Bouhami.
Emma Laurens
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