Jean-Michel Longueval était le premier adjoint avant d’être Maire de la ville de Bron au départ d’Annie Guillemot, pour la présidence du Sytral. Depuis 2015, il occupe la Mairie et envisage de poursuivre ses projets lors d’un second mandat. Le Lyon Bondy Blog lui a accordé un entretien où il livre ses ambitions et ses projets pour les municipales 2020.
Vous êtes également candidat à la métropole, quelles sont vos rapports avec Véronique Moreira et les Verts en général ?
Les relations sont bonnes, on était déjà ensemble pour les municipales et c’est très naturellement que les verts sont venus dans ma liste. Notre mandat commun a facilité le dialogue. Concernant Véronique Moreira qui était tête de liste de sa circonscription, elle est passé première de liste : si l’on remporte les élections sur 8 élus, EELV en aura 5 et moi 3. Inversement si c’est la gauche qui arrive en tête. C’est une alliance équilibrée.
Quelle est votre impression concernant la fusion entre Gérard Collomb et François-Noël Buffet pour la métropole ?
Pour moi c’est une fusion improbable ! Mes rapports avec Monsieur Collomb restent professionnel et je le respecte. Gérard Collomb a fait plein de choses pour la ville de Lyon, de Bon et pour la métropole avec lesquelles j’étais en accord. Mais de là à faire une alliance avec Monsieur buffet ! Pas sûr qu’il puisse garder son électorat à la suite de cette alliance.
Concernant le rôle de Bron dans la métropole, comment faites-vous pour ne pas vous perdre politiquement et garder les caractéristiques chères à la ville ?
On a notre identité et on existe dans la métropole. Cependant il est vrai qu’il faut plus parler de Bron. Les démarches doivent être constructives, les banalités ne nous intéressent pas. Il faut donc de la reconnaissance, de la fierté ! Le vote au suffrage universel pour la métropole va aussi permettre un dialogue avec les maires. Sans les villes, la métropole n’existerait pas et n’aurait pas de sens.
Pensez-vous que les maires sont capables d’établir un dialogue pour avancer ensemble ?
Oui mais il y a problème de réflexion et d’équilibre. Le système précédent empêchait de créer une solidarité entre les communes, ce qui est pourtant essentiel ! On doit être solidaire pour ne pas entrer dans une guerre de financement entre communes, ce que je trouve lamentable. On peut trouver ça naïf mais la solidarité entre les conseils généraux, les associations ou les directeurs d’actions sociales, existe ! On peut espérer qu’en parallèle la métropole délègue plus de pouvoir aux maires, ce qui permettrait une meilleure collaboration entre les villes.