par Festival Authentiks à Vienne : Le LBB se délocalise à Vienne pour un soir, retour sur le cru 2011… A quoi ressemblai le festivalier de cette dure année 2011 ? Sans le sou ? Gominé petit pull rose ? Dread locks et tongs ? Jogging et casquette ? Etait il saoul ? Etait il drogué ? Portrait d’une jeunesse d’un jour, de fêtards du soir…
A en croire l’ambiance des rues de Vienne ce soir, la France est jeune, naïve, souriante et bourrée. Après la traversée du centre ville où la plupart des festivaliers -lyonnais- finissent leurs mélanges whisky coca -vodka pomme orange dans leurs twingo ou autres clio, on tombe sur des stands de hot dogs et crêpes, spécialités de Vienne à coups sûr.
Discussions, petits cris, rires soudains mais point d’effusions, la jeunesse est sage.
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Rose a 24 ans, elle avoue préférer la France au Vénézuela pour sa quantité de festivals d’été, ‘‘même dans des petites villes comme Vienne ils sont de qualité’’. “Je reviens de Benicassim en Espagne, et là c’était incroyable, de la musique, partout, d’un niveau très bon, notre bonne vieille ville de Lyon devrai peut être prendre exemple !’’ Voilà qui est dit. La jeune fille, qui s’intéresse à l’histoire de France apprécie les Autheniks pour son cadre, Vienne et son centre ville l’intriguent. Elle retourne avec ses amis, sur cette table franco-hispannique, quelques raisonnables verres de bière.
Flavien est venu avec sa petite copine, à 28 ans il vient par goût pour la musique électro : Chinsese Man, Beat Torrent, Kap Bambino, le voilà servi. Il confie aimer sa ville (Lyon pardi ! pas de moscovites ici) pour la diversité musicale qu’elle offre, autant de ‘‘Nuits Sonores”, que de “Nuits de Fourvières”.
Alice a acheté sa place au dernier moment. Elle a 20 ans et ́́déplore la présence des policiers. En accord avec son âge dirons-nous. Ce soir elle a prévu un doux cocktail de Vodka Schweepes. “On ne se refuse rien, Chinese Man est venu, nous nous devons de lui faire honneur !”
Julia prépare une licence de médiation citoyenne et sociale, en environnement culturel. Elle met peut être ses cours en pratique ce soir, nous ne le saurons pas ! Elle prépare un petit voyage à Paris pour la fête de l’Humanité, et trépigne d’impatience à entrer dans la fosse de la belle scène Antique de Vienne.
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Victor, bel éphèbe de la vingtaine avoue se lâcher ce soir. Etudiant en génie mécanique et productique, il profite du festival pour oublier tout ce qu’il a tenté d’apprendre cette année !
