Cindy est partie à Newcastle, en Angleterre
De septembre 2017 à juin 2018, Cindy est partie vivre son aventure Erasmus, à Newcastle, au nord de l’Angleterre. À l’occasion de sa dernière année de licence, elle s’est envolée vers l’université anglaise afin de valider sa dernière année de licence en information-communication, jusque-là étudiée à l’université Lumière Lyon 2. Améliorer son anglais, se tester dans un pays inconnu et vivre une jolie aventure, tels étaient ses objectifs durant ce séjour.
Comme chaque étudiant anglais, elle a pu choisir ses cours en fonction de ses goûts, et surtout elle a pu profiter de cette année, en ayant peu de cours, pour voyager au sein de toute l’Angleterre, elle a également fait de jolies rencontres. Cela résulte d’une intégration qu’elle a trouvé plutôt simple : en tant qu’étudiante Erasmus, Cindy a pu rapidement échanger avec ses camarades devenus ensuite amis.
Intégrer l’équipe de basket-ball de l’université a aussi été un atout dans son intégration : cela a été un lien vers de nouvelles connaissances devenues ensuite des amies. Alors qu’elle résumerait cette expérience comme enrichissante, repartir à l’étranger en Erasmus ne lui déplairait pas, « pourquoi pas encore une fois en Angleterre, mais peut-être dans une ville plus grande pour pouvoir comparer ». Si elle devait noter une différence avec les étudiants anglais, elle concernerait les examens : elle n’a eu que des écrits à rendre en fin de semestre, avec un sujet souvent donné plusieurs semaines à l’avance, exit le partiel sur table donc…
Yvonne est partie à Varsovie, en Pologne
Étudiante en master 1 en journalisme, Yvonne a fait son stage obligatoire au Petit Journal de Varsovie. Actuellement stagiaire au LBB, Yvonne déclare qu’elle a voulu partir à Londres ou en Thaïlande au début. Quant à la Pologne, « c’était un choix de secours » dit-elle. Passant 3 mois dans lepetitjournal.com/varsovie, un média s’adressant aux expatriés français et francophones, elle n’hésite pas à dire qu’elle n’avait pas envie d’y aller mais elle était obligée.
En effet, elle a eu peur car elle ne parlait pas la langue. « J’avais un a priori que les Polonais sont froid avec les étrangers et c’est en fait vrai. En plus, je ne savais pas à quoi je serais confronté » déclare-t-elle. Néanmoins, elle avoue qu’elle a appris beaucoup sur elle-même, qu’elle a mûri et qu’elle a découvert qu’elle était capable de partir toute seule. Pendant son séjour, elle a dû faire face aux problèmes d’hébergement mais aussi elle lui a fallu 3 semaines pour s’adapter, mais elle en a gardé quand même une bonne expérience. Elle explique : « quand on est en stage c’est plus difficile de rencontrer des gens parce qu’on n’a pas des cours avec d’autres étudiants Erasmus ».
Durant ce stage de trois mois, Yvonne a été entourée de Français au travail, mais aussi au quotidien, elle a habité au sein d’une famille française expatriée. Le stage a été formateur, mais également source de questions sur le journalisme et sur son avenir. À la fin elle ajoute « Je n’avais personne pour m’aider autour de moi ce qui fait que j’ai dû me débrouiller toute seule. Ça m’a changé. Je reviens plus débrouillarde et moins peureuse qu’auparavant». Seule ou presque puisqu’elle a néanmoins pu compter sur ses tutrices de stage en cas de soucis : l’entraide était réellement au rendez-vous. Malgré le fait que la France lui ait manqué, elle repartirait à l’étranger sans soucis.
Melek vient d’Istanbul, en Turquie et est venue à Lyon
Étudiante en science politique en 3ème année, Melek s’est lancée dans l’aventure Erasmus à Lyon à l’Université lumière Lyon 2. Arrivée en septembre elle a choisi la France pour sa culture, la bonne nourriture mais surtout pour la langue française qu’elle adore. Après un an en France, Melek n’a vraiment pas envie de partir, car vivre à l’étranger a toujours été un de ses plus grands rêves. Son avenir elle le voit ici. Son but étant de valider l’année prochaine son diplôme de licence qui se fait sur quatre ans en Turquie au lieu de trois en France pour ensuite revenir faire un Master.
Elle retiendra beaucoup choses de son séjour mais surtout la langue française qu’elle maîtrise maintenant beaucoup mieux. Elle déclare “J’ai beaucoup plus de confiance en moi, j’étais assez fermé avant et maintenant j’arrive plus à aller vers les gens”. Même si elle a adoré son année, elle a quand même rencontré quelques difficultés notamment au niveau financier et du coût de la vie beaucoup plus cher ici qu’en Turquie. Elle a également trouvé les Français assez fermés avec les étrangers et difficiles à approcher.
Son arrivée a été plutôt simple. Elle s’est vue proposer un hébergement du Crous par l’université Lyon 2. Avant de partir elle avait très peur de la solitude, de ne pas avoir d’amis mais finalement dès son arrivée elle a pu tisser des liens rapidement avec d’autres étudiants.
Elle a été très surprise de certaines choses en France auxquelles elle ne s’attendait pas. Elle explique notamment avoir été stupéfaite de voir que les Français ont tendance à utiliser les rues comme des toilettes et beaucoup de jeunes fumer des substances illicites. Elle a également profité de son année pour voyager un peu partout en France et à part Lyon qui est sa ville préférée, elle a beaucoup aimé Avignon qu’elle a visité pendant le festival de théâtre. Ravie d’avoir été en France lors du sacre de Champions du monde de football elle est devenue supportrice des bleus et finit par dire “Allez les bleus”.