Le mercredi 13 mars, au tribunal judiciaire de Lyon, un homme d’une trentaine d’années a comparu devant la justice. Il est accusé d’avoir infligé des coups et blessures envers son ex-femme et son fils le 10 mars.
Monsieur C. est allé chez sa femme pour « récupérer son argent ». La situation a dégénérée et s’est terminée en scène de violence entre Monsieur C., sa femme et leur fils de douze ans. L’homme au casier judiciaire vierge aurait déjà commis des violences envers son ex-femme. Un traducteur était présent dans la salle pour l’accusé, car l’homme ne parle pas français.
L’historique de l’affaire
Monsieur C. et son ex-femme se sont mariés en 2017 en Algérie, et ont divorcé le 14 septembre 2022, dans le même pays. Selon l’accusé, sa femme lui aurait emprunté une grande somme d’argent qu’elle lui avait promis de rembourser.
L’homme s’est ensuite montré violent lors de sa visite chez son ex-femme et lui a porté plusieurs coups au visage et au ventre à l’extérieur de son domicile. Leur fils de douze ans s’est interposé pour défendre sa mère et Monsieur C. lui a assené un violent coup au visage, puis l’a frappé avec un parapluie. Ces faits ont pu être confirmés par deux témoins qui ont assisté de loin à cette scène.
Le point de vue de la victime
Selon la victime, Monsieur C, l’aurait déjà « blessée au niveau du nez et de l’avant-bras gauche. Depuis notre divorce, il me ruine la vie ». Il est aussi important de noter que la victime a refait sa vie avec un autre homme depuis le divorce avec l’accusé. Mais il n’était pas là au moment des faits. De plus, le fait que Monsieur C. s’en soit pris à son fils constitue une circonstance aggravante, à savoir « coups et blessures sur un mineur de moins de quinze ans ».
Suite à la délibération de la présidente, des juges et de la procureure, le verdict est tombé. Jusqu’au 16 mai, Monsieur C. sera placé sous contrôle judiciaire avec pour obligation de faire des pointages hebdomadaires au commissariat de Lyon 7. Une injonction d’éloignement a également été mise en place, l’homme n’a donc pas le droit d’entrer en contact avec son ex-femme ou son fils. Avant le verdict, la procureure avait demandé le maintien en détention provisoire de l’accusé.
Julien Châtre-Dias