Dans le cadre des ateliers médias du Lyon Bondy Blog, les jeunes du centre social Louis Braille ont interviewé, mardi 25 avril, Morgan Maussang, membre du club Saint Priest Rugby.
Mardi 25 avril, les jeunes du centre social Louis Braille de Saint Priest ont été initié au rugby. Dans le cadre des ateliers médias avec le Lyon Bondy Blog, ils ont réalisé une interview. Morgan Maussang, éducateur sportif au Saint Priest Rugby, a répondu à leurs questions.
Centre social Louis Braille : Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Morgan Maussang : Bonjour, je m’appelle Morgan Maussang, je suis agent de développement au club de rugby de Saint Priest. Cela consiste à développer le rugby sur la ville de Saint Priest. J’interviens auprès des centres sociaux, des écoles.
CSLB : Quel est votre statut ?
M.M : Je suis éducateur sportif.
CSLB : Quelles sont vos missions ?
M.M : Je suis agent de développement donc, mon travail est d’intervenir avec les jeunes sur de l’initiation rugby.
CSLB : Avez-vous une journée type ?
M.M : Une journée type ? Alors le matin c’est préparation des initiations, et l’après-midi intervention auprès des jeunes. Après j’ai différentes missions : je fais des stages (comme on le voit ici là), j’organise des tournois.
CSLB : Pourquoi avez-vous choisi ce sport ?
M.M : Alors… très bonne question. J’ai commencé par le judo. C’est un sport individuel, où il y avait du combat mais il me manquait quelque chose d’autre, et je l’ai trouvé au rugby. C’est un sport collectif où on a besoin des uns et des autres pour avancer, et c’est ça qui m’a vraiment intéressé dans le rugby, en plus de la partie combat, lutte.
CSLB : A quel âge avez-vous commencé le rugby ?
M.M : J’ai commencé le rugby à 10 ans.
CSLB : Depuis combien de temps existe votre association ?
M.M : Alors cette année le club a eu 70 ans.
CSLB : Combien avez-vous de licenciés et de salariés ?
M.M : On a deux salariés : une secrétaire et moi même. Sur les jeunes on est à 200 licenciés, et en tout on est 300.
CSLB : Combien d’équipes possède le club toutes sections confondues ? Avez-vous des équipes de haut niveau ?
M.M : Alors toutes sections confondues, 6, 8, 10, 12, 14 [ans] c’est l’école de rugby, on en a donc 5. Plus les 16, 19 [ans], ça fait deux de plus. On a des vétérans, une équipe loisirs en féminin. Après on a deux équipes seniors : une équipe réserve, et une qui joue en Fédérale 2, c’est le quatrième niveau national. Vous avez le Top 14, la Pro D2, la Fédérale 1 et nous on est en Fédérale 2. Le Top 14, c’est ce que vous voyez à la télé, et après il y a encore trois divisions inférieures.
CSLB : Quel est le coût d’une licence à l’année ?
M.M : Ça dépend de la catégorie mais en général c’est entre 120 et 200€.
CSLB : Comment s’organise les compétitions ?
M.M : Alors à partir des moins de 14 [ans], c’est un championnat : c’est-à-dire qu’une douzaines d’équipes se rencontrent toute l’année. Et après, sur l’école de de rugby, les enfants, ils ont des tournois au moins une fois par mois, où ils font donc plusieurs rencontres.
CSLB : Comment se déroule un jour de match ?
M.M : Alors un jour de match commence à 9 heures du matin. On fait un échauffement, on vient au stade, on mange tous ensemble. On passe un moment tous ensemble avant le match, et après on joue ; et après on fait la troisième mi-temps. C’est ce qui se passe après le match : l’apéro, le barbecue, le goûter.
CSLB : A quel âge peut-on pratiquer ce sport ?
M.M : On peut commencer à partir de 5 ans.
CSLB : Que mettez vous en place pour faire vivre le club ?
M.M : Dans la vie du club, il y a plusieurs choses. Déjà, il y a le tournoi international, qui s’est passé le 20 avril : on avait des italiens, des belges, des allemands, des tunisiens, l’année passée des russes. Beaucoup de nations sont passées ici. Ensuite ça nous arrive de faire des lotos, des brocantes, des vides greniers. Et puis il y aussi le Raid Urbain.
CSLB : Comment s’organise le recrutement des joueurs ?
M.M : Le recrutement c’est le président et les entraîneurs qui s’en occupent. Après, il n’y a pas vraiment… on ne fait pas encore beaucoup de détections. On est surtout sur du réseau, c’est-à-dire que moi je suis joueur, je connais un autre joueur qui joue dans un autre club, il est plutôt pas mal, on va lui demander de venir dans notre club. Ça se passe comme ça. Il n’ y a pas de vrai recrutement.
Au delà de cette interview, les jeunes du centre ont pu découvrir et pratiquer ce sport lors de cet après-midi d’initiation.