Aurélie Gries, candidate sous l’étiquette NUPES espère porter les messages importants pour la société à l’assemblée

Lors d’une soirée de lancement de campagne ce jeudi 12 mai, la candidate pour les législatives dans la première circonscription du Rhône a rassemblé ses sympathisants dans une ambiance festive.

La Nouvelle Union Populaire Economique et Sociale (NUPES) organisait ce jeudi 12 mai une soirée de lancement de campagne à l’occasion des élections législatives. Les militants de cette nouvelle coalition se sont rassemblés autour d’une bière dans le square Général Delfosse au bord de la Saône. La soirée était ouverte à tous. L’occasion pour Aurélie Gries, membre de La France Insoumise et candidate de la première circonscription du Rhône, d’échanger avec ses sympathisants et de rencontrer ceux qui ne la connaissent pas encore. « Nous, on souhaite être proche des gens. Il y a populaire dans notre nom, ce n’est pas pour rien. On fait beaucoup de soirées comme celle-ci, l’idée c’est de vulgariser la politique, de montrer qu’on est accessible. » Lors de son discours, elle a d’ailleurs invité les personnes présentes à venir discuter avec elle ou avec son suppléant, Julien Prissette.

Une candidature soutenue par les élus locaux et les sympathisants

Ce n’est pas le premier mandat d’Aurélie Gries, déjà élue en tant qu’adjointe à la petite enfance, à la vie associative et à la promotion de la santé dans la mairie du 7ème arrondissement de Lyon. Elle soutiendra évidemment les mesures du programme de la NUPES comme la hausse du smic, la retraite à 60 ans, ou l’allocation autonomie jeunesse, mais elle espère surtout porter la voie des gens « normaux ». « Je vais faire ce que je fais depuis longtemps : un pied dans les luttes, un pied dans le pouvoir, explique-t-elle. L’idée c’est de porter des messages clairs, percutants, importants pour la société à l’assemblée. »

La candidate a pu compter sur le soutien de plusieurs élus, comme Olivier Berzane et Fanny Dubot, les maires du 7ème et du 8ème arrondissement de Lyon, présents lors de la soirée. « On mise beaucoup sur les législatives, c’est normal que je sois ce soir à ce lancement de campagne, s’est exprimé Fanny Dubot. Aurélie a toute notre confiance sur cette circonscription. » Les militants Europe Ecologie Les Verts (EELV) étaient venus en grand nombre également, et des partisans de tous les partis politiques composants de la NUPES étaient également sur place.

« Je préfère qu’il y ait de la discussion, plutôt qu’une assemblée qui soit soumise à Macron »

Si Aurélie Gries se présente sous l’étiquette NUPES, elle est également partisante de La France Insoumise (LFI) : « j’ai été élue sans étiquette, je suis issue de la société civile et j’ai fait le choix d’intégrer LFI ensuite, explique-t-elle. C’était un programme qui correspondait à mes valeurs ». Au fur et à mesure des négociations avec les autres partis, c’est donc LFI qui a gardé la première circonscription du Rhône. En dépit des différences d’opinion qu’il peut y avoir entre les partis de gauche, la candidate estime que cette alliance était nécessaire. « On avait déjà envoyé un courrier appelant à l’union pour les présidentielles, ça n’a pas fonctionné. On a renvoyé des lettres après le second tour, et on a mis un mois pour trouver un programme commun. »

Même son de cloche du côté des militants NUPES. « Je préfère qu’il y ait de la discussion, plutôt qu’une assemblée qui soit soumise à Macron », estime Richard, un sympathisant Europe Ecologie Les Verts. « On regrettait déjà l’absence d’alliance aux présidentielles, conclue Rolland, aussi partisan EELV. S’il y a une nouvelle défaite de la gauche, c’est sûr qu’on appliquera aucun programme ».

Loris Castaing

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