Florentin Letissier : « Ce qui me motive, c’est la frustration de voir que les écolos stagnent »

À l’approche du scrutin interne qui désignera la prochaine ou le prochain secrétaire national-e du parti Les Écologistes, les visions s’affrontent, et les ambitions s’affichent. Quatre figures se sont détachées, bien décidées à redessiner les contours de l’écologie politique en France.

Dans ce contexte de recomposition interne, nous avons tout d’abord rencontré Karima Delli, puis Harmonie Lecerf Meunier. Aujourd’hui, nous nous sommes entretenus avec Florentin Letissier. Entre engagement local et volonté de faire émerger une « écologie de gouvernement », l’adjoint au maire de Paris en charge de l’ESS, de l’économie circulaire et de la trajectoire zéro déchet revient sur son parcours, ainsi que sur ses ambitions pour un parti écologiste ancré dans la gestion et l’action.

Retranscription 

LBB : Bonjour Florentin Letissier, pourriez-vous vous présenter et nous dire depuis combien de temps vous êtes adhérent chez Les Écologistes ?

Florentin Letissier : Bonjour, je suis Florentin Letissier, j’ai 39 ans et je suis adhérent des écolos depuis 2010, donc ça fait 15 ans. Je suis maire-adjoint de Paris et professeur d’économie.

LBB : Dans ces élections, vous vous présentez face à Marine Tondelier, actuelle secrétaire nationale du parti, à Karima Dehli, qui est forte d’une longue carrière européenne, et à Harmonie Lecerf Meunier, adjointe au maire de Bordeaux. Qu’est-ce qui vous motive à vous porter candidat et, surtout, qu’est-ce qui vous différencie dans cette campagne ? 

Florentin Letissier : Ce qui me motive, c’est la frustration de voir que les écolos stagnent. Ils stagnent politiquement, puisque quand j’ai adhéré il y a 15 ans, on était un peu moins de 20 000 adhérents, et aujourd’hui on est toujours un peu moins de 20 000 adhérents. Je donne souvent ce chiffre parce que je trouve qu’il est très parlant. On a eu des victoires au niveau local, on a gagné des mairies, on a des élus locaux, mais au niveau national, on n’arrive pas à jouer les premiers rôles. Moi, je porte cette idée que si on veut jouer les premiers rôles, il faut qu’on soit beaucoup plus clairs sur la ligne politique qu’on défend. C’est ça qui fait un parti fort, c’est la capacité à être clair sur ce qu’on défend, et à mettre parfois aussi des lignes rouges sur des choses qu’on ne lâchera pas. Ce qui fait ma différence avec les trois autres candidats, c’est que les trois autres candidats sont très pro-NFP et que je suis plus critique, dans le sens où je considère que Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui plutôt un désavantage qu’un avantage. Il est extrêmement impopulaire, et si on veut faire une union qui soit gagnante, il faut avoir un autre périmètre politique. Mais ce n’est pas uniquement par rapport à la personne de Jean-Luc Mélenchon, comme je vous le disais, les écolos doivent défendre une ligne politique claire. Les écolos sont profondément pour l’Europe, et on voit bien que dans le monde d’aujourd’hui, être européen prend d’autant plus d’importance. On ne peut donc plus faire alliance sans conditions avec des gens qui ne sont, par exemple, pas pour développer la construction de l’Europe. On en revient encore une fois à Jean-Luc Mélenchon. Je pourrais aussi donner d’autres sujets… Le sujet de l’Etat de droit. Il y a eu un jugement rendu par rapport à Marine Le Pen, et Jean-Luc Mélenchon a eu des paroles très problématiques, en disant que c’est plutôt au peuple de décider si un élu ne peut pas se présenter, qu’à la Justice. C’est quand même une remise en question du pouvoir de la Justice. Ce que je veux dire par là, c’est qu’en affirmant des lignes qui sont pour nous, les écolos, très importantes, ça va nécessairement reconfigurer le périmètre des alliances des écolos et de la gauche. Aujourd’hui, par exemple, si on devait refaire le Nouveau Front Populaire, s’il y avait des élections législatives demain, je ne suis pas favorable à ce que Jean-Luc Mélenchon soit de ce rassemblement. Sauf, évidemment, s’il change d’avis, notamment sur les sujets que j’ai évoqués, et que la direction de La France insoumise évolue. Je pense que c’est ça qui me différencie des trois autres.

LBB : Revenons justement au soir du 9 juin. Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale et Marine Tondelier prend tout de suite l’initiative d’appeler toutes les forces de gauche à s’unir pour les législatives de 2024. En tant que leader écologiste, que pensez-vous de cette initiative politique ?

Florentin Letissier : Je pense qu’à ce moment-là, elle a eu raison de le faire, parce que c’est vrai que la dissolution a pris tout le monde par surprise et qu’il y a eu une dynamique forte d’union. Je pense qu’elle a été sincère dans ce qu’elle a fait, et je le reconnais. Mais le problème aujourd’hui du Nouveau Front Populaire, c’est que tout le monde voit bien que ça ne marche pas. Il y a quand même beaucoup de divisions, et les divisions viennent des désaccords politiques sur un certain nombre de sujets. Le problème de Marine Tondelier dans son positionnement politique, c’est qu’elle veut absolument continuer à faire avec tout le monde. Mais pour faire avec tout le monde, elle n’est pas claire sur la ligne politique, et les Français le voient. Il faut toujours garder en tête une chose : le NFP nous a permis de faire 30% aux dernières législatives, donc on a sauvé les meubles, mais si on veut gagner il ne faut pas faire 30%, il faut faire 50%. A chaque fois que la gauche a gagné dans l’histoire, la dernière fois c’était au moment de François Hollande, avant il y a eu les années Jospin, les années Mitterrand, c’est grâce à sa capacité à faire 50%. Ce que je pense, c’est qu’aujourd’hui le positionnement de Jean-Luc Mélenchon sur un certain nombre de sujets fait qu’on soit en désaccord et nous empêche d’élargir l’électorat dont on a besoin pour gagner.

LBB : Au sujet de cette « ligne politique claire » dont vous souhaitez la défense par Les Écologistes, vous dites être partisan d’une « écologie de gouvernement ». Qu’entendez-vous concrètement par-là ? Quelle vision, quelle ligne du parti défendez-vous ?

Florentin Letissier : Une écologie de gouvernement est une écologie qui se projette sur l’exercice du pouvoir au plus haut niveau, au niveau national, au niveau de l’État, de la présidence de la République, de la majorité à l’Assemblée nationale… Pour pouvoir faire ça, il faut être en capacité d’être force de proposition sur tous les sujets, y compris les sujets où historiquement les écolos ne sont pas jugés crédibles. Par exemple, les sujets de sécurité, qui inquiètent beaucoup les gens aujourd’hui. Nous, les écolos, on n’est pas jugés crédibles là-dessus. Même chose sur les sujets de défense. Il est évidemment indispensable aujourd’hui de construire l’Europe de la défense face à la Russie, mais sur ce sujet-là, on n’est pas jugés comme étant crédibles. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les sondages. Si vous regardez l’opinion que peuvent avoir les gens des différents partis politiques, ils trouvent les écolos plutôt sympathiques, c’est vrai. Par contre, si on pose la question « est-ce que vous pensez que ce parti est crédible pour gouverner la France ? » aux Français, on est toujours dans les derniers tas. C’est pour ça que je parle d’écologie de gouvernement. C’est être en capacité, sur tous les thèmes, d’avoir des propositions très fortes, très claires. Je reviens sur le sujet de Mélenchon. Quand Mélenchon remet en question le fait que les juges puissent prononcer l’inéligibilité des élus, ce n’est pas une posture que vous pouvez avoir si vous êtes président de la République. Quand vous êtes président de la République, vous devez garantir la séparation des pouvoirs, c’est-à-dire qu’il y a un pouvoir judiciaire, il y a un pouvoir politique. Les choses sont séparées. Si le politique vient remettre en cause le pouvoir judiciaire, ce n’est pas possible, ce n’est pas une posture d’homme d’État, de gouvernement, à mon avis. L’écologie de gouvernement, c’est ça, c’est la capacité à parler de tous les sujets. C’est être en posture d’avoir un discours responsable sur la manière dont on parle de l’État, de la République.

LBB : Sur la question de l’écologie, on entend souvent qu’il s’agit d’un « truc de bobo ». Comment tenteriez-vous de réconcilier les classes populaires avec cette thématique ?

Florentin Letissier : C’est sûr que notre parti est encore aujourd’hui trop associé au « bobo », comme vous le dites. Le problème, c’est qu’on a trop un discours, je trouve, qui donne des leçons, c’est-à-dire « pourquoi vous ne prenez pas les transports en commun ? », « pourquoi vous ne mangez pas ci, pas ça ? »… Sandrine Rousseau, par exemple, je n’ai rien personnellement contre elle, mais politiquement, dans sa manière de présenter l’écologie, ça donne plutôt cette image-là. Je trouve que Marine Tondelier aussi. Elle n’est pas dans le même registre que Sandrine Rousseau, mais Marine Tondelier, par exemple, n’a jamais été en responsabilité, c’est-à-dire qu’elle n’a jamais gouverné une collectivité locale, elle n’a jamais eu à prendre des décisions concrètes. Ça se sent dans la manière dont on parle. Je pense que pour réconcilier l’écologie avec les catégories populaires, il faut proposer des solutions concrètes. On n’est pas là pour donner des leçons aux gens, pour leur dire ce qu’ils doivent faire ou ce qu’ils ne doivent pas faire. On est là pour dire : « si vous votez pour nous, les écolos, voilà très concrètement ce qu’on va faire ». Par exemple, on va mettre en place des systèmes de chèques alimentaires qui vont être distribués aux familles modestes, qui vont leur permettre d’accéder à des produits bio et à une alimentation de qualité. Si on est élus, on va promouvoir un bonus écologique pour l’achat des véhicules électriques, parce qu’aujourd’hui on dit aux gens « ah là là, il faut arrêter de trop rouler en voiture parce que ça pollue », mais quand vous voulez acheter une voiture électrique neuve, il faut dépenser au moins 25 000 euros. C’est ça le problème. Forcément, on passe pour des « bobos ». Il faut partir des besoins concrets des gens. Dans les quartiers populaires, un des problèmes, c’est le chômage. On sait quelles sont les perspectives d’emploi pour les jeunes. Nous, on doit être le parti qui dit « si les écolos sont au pouvoir, on va développer fortement l’emploi ». Justement, dans les filières de la transition écologique, on a besoin d’emplois dans les énergies renouvelables, on a besoin d’emplois dans l’agriculture biologique, on a besoin d’emplois dans l’industrie écolo. On devrait avoir la capacité en France de produire nos vêtements, de pouvoir produire nos appareils électroménagers. Ça, ce sont des choses très concrètes. C’est aussi en n’ayant pas une approche élitiste. Moi, je suis prof d’éco, je vois bien comment ça se passe dans le système scolaire. Si vous ne faites pas de longues études dans les sphères un peu prestigieuses, on vous dit, dans ce pays, la France, que vous avez raté vos études. Mais aujourd’hui, si on veut réussir à faire la transition écologique, on a besoin de toutes les compétences. On a besoin des métiers manuels, on a besoin des gens qui ont fait des CAP menuiserie, horticulture, on a besoin des gens qui ont fait des doctorats, des thèses. On a besoin de tout le monde, on a besoin de toutes les compétences. On est dans un système scolaire où on valorise uniquement les gens qui ont fait des grandes écoles. On prend souvent en exemple, parce qu’ils ont énormément de mérite, effectivement, les quelques jeunes des quartiers qui ont réussi à intégrer les grandes écoles. Ils ont énormément de mérite, évidemment qu’il faut les valoriser, mais derrière, ce qui est un peu vicieux là-dedans, je trouve, c’est de considérer qu’il y a des voies d’études qui sont les bonnes et qu’on doit valoriser, et que dans les autres voies d’études les gens ont raté leur vie. Moi, ça me révolte. Je pense que ce sont des choses très concrètes comme ça, dire que l’écologie a besoin de tout le monde, qu’il y a besoin de toutes les compétences, que c’est du concret, ne pas donner des leçons aux gens. Je pense que si on parle comme ça, on va davantage réussir à convaincre.

LBB : Nous avons abordé les législatives, mais pas la défaite « amère » de la liste portée par Marie Toussaint aux élections européennes, pour reprendre les termes de cette dernière. Selon vous, pourquoi l’Union Européenne et Les Verts, ça n’a pas marché en 2024 ? Qu’est ce qui aurait pu être amélioré ?

Florentin Letissier : Je pense qu’on n’a pas eu un discours assez fort sur les enjeux majeurs. Celui qui a fait le plus gros score à gauche, c’est Raphaël Glucksmann. Pourquoi a-t-il fait un gros score ? C’est parce que toute la campagne, il l’a faite sur l’Europe de la défense. Lui, en plus, il était très engagé sur les Ouïghours, sur le fait qu’on doit arrêter d’importer des vêtements fabriqués dans des mauvaises conditions à l’autre bout du monde, etc. Il avait une crédibilité sur les sujets majeurs de la période. Et nous, on n’a pas eu un discours fort sur ces sujets-là. On n’a pas été clairs, donc les gens se sont dit qu’il vaut mieux voter Glucksmann que Marie Toussaint. La France insoumise a réussi, justement sur des enjeux géopolitiques aussi, par exemple sur la question de Gaza, sur ce qu’il se passe au Proche-Orient, à avoir un discours aussi clair. Ils ont raison, ce qu’il se passe à Gaza, c’est un scandale absolu, c’est génocidaire. Évidemment qu’il faut dénoncer les attentats du Hamas quand ils ont massacré des jeunes qui faisaient la fête en Israël et qu’ils ont pris des otages. Évidemment que c’est un acte terroriste, il faut le dénoncer, il faut combattre. Mais il faut être très clair sur le fait que ce qu’il se passe à Gaza, c’est extrêmement grave. Et ça, il y avait aussi une parole du côté de LFI. Et nous, on était au milieu. Je pense que les gens se sont dit : « en fait, les écolos, ce n’est pas clair. Finalement, c’est quoi la proposition politique des écolos ? C’est un peu timide, on ne comprend pas ». Donc à la fin, on fait 5%.

LBB : Avant ça, lors des municipales de 2020, le parti écologiste a été considéré comme l’un des grands gagnants, avec des villes comme Lyon, Grenoble, Bordeaux ou Strasbourg. Si vous êtes élu, quelle sera la politique mise en place pour conserver cette assise nationale ?

Florentin Letissier : Il y a plusieurs cas de figure. Dans les villes où on est en responsabilité, c’est-à-dire où le maire est écolo, où il y a beaucoup d’écolos dans le conseil municipal, les bilans sont bons, il faut les valoriser. Il faut vraiment que dans la communication des écolos au niveau national, on dise « regardez ce qu’a fait le maire à Lyon, regardez à Bordeaux, regardez à Poitiers, à Strasbourg », qu’on valorise tout ce que nos maires ont fait. C’est très important parce que c’est très concret et je pense que ça parle aux gens. Sur les villes où on va essayer de gagner, qui sont tenues par la droite ou par d’autres, il faut qu’on montre que c’est nous qui avons les réponses concrètes, qu’on fasse vraiment du terrain auprès de la population et qu’on essaie de construire des alliances qui nous rendent plus forts avec nos partenaires de gauche. La particularité des municipales, c’est que dans chaque ville, il y a des situations qui sont différentes. Je fais confiance aux militants dans les différentes villes pour trouver la meilleure combinaison, les meilleures solutions. Mais il faut qu’on valorise tout ce que font nos élus dans les villes. C’est très important.

LBB : Vous évoquez la construction d’« alliances avec vos partenaires de gauche », seriez-vous toujours prêts à vous rapprocher du parti socialiste dans le cas où celui-ci se rapprocherait du camp macroniste ?

Florentin Letissier : Ah non, non, non. Je ne suis pas du tout macroniste. Je pense que Macron a fait beaucoup de mal au pays, qu’il faut vraiment tourner la page et qu’il faut travailler à une union de la gauche qui gagne. C’est ça l’objectif. Non, je suis très clair là-dessus. Ce qui compte, c’est vraiment que la gauche ait un projet clair et que les écolos, on soit moteurs de ça. Je pense que la gauche, pour gagner, a vraiment besoin que les écolos soient forts. On a notre rôle à jouer là-dedans. Si on fait ça, on serait une vraie alternative aux macronistes, et à l’extrême droite.

LBB : En ce qui concerne l’organisation interne du parti, vous avez critiqué la réforme destinée à simplifier les statuts de ce dernier, qui a notamment introduit un scrutin majoritaire uninominal pour l’élection du secrétaire national. Quels reproches adressez-vous à cette modification ?

Florentin Letissier : Deux choses. Les nouveaux statuts sont très compliqués. C’est trop difficile pour les militants et les militantes de s’y retrouver. C’est la question de la complexité. Et le deuxième sujet, c’est la cohérence. Nous, on défend la VIème République parlementaire, avec le scrutin proportionnel, donc une conception pas du tout présidentielle du pouvoir. Les nouveaux statuts des écolos, paradoxalement, instaurent quelque chose qui n’a jamais existé chez nous, c’est-à-dire qu’on vote pour notre secrétaire national au scrutin présidentiel. Alors que pour la France, on défend le fait de sortir de la Vème République, qui est une République qu’on juge trop présidentielle. Comment voulez-vous qu’on soit crédibles à l’extérieur, vis-à-vis des Françaises et des Français, pour dire qu’il faut arrêter d’avoir une Vème République présidentielle parce qu’on veut une 6e République parlementaire, alors que dans notre propre parti, on désigne notre dirigeant au scrutin présidentiel ? Ça ne tient pas la route.

LBB : Pour finir, pourriez-vous nous donner trois qualités et trois points à améliorer, trois défauts, du mandat de l’actuelle secrétaire nationale du parti Les Écologistes, Marine Tondelier ?

Florentin Letissier : Trois qualités… Dynamisme, sincérité et « sympa ». Je dois reconnaître qu’elle est sympa. Le plus gros défaut, c’est le manque de clarté politique. Il n’y a pas de ligne politique claire. Un deuxième défaut, c’est la personnalisation. Mon sentiment, c’est qu’il faut faire attention à ne pas trop tomber dans la personnalisation, dans le fait que tout tourne autour d’elle, parce qu’on deviendrait quelque chose qu’on n’a jamais défendu. On est un parti profondément collectif, même si ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas de personnalités. Prenez par exemple le débat qu’il y a eu sur Éric Piolle, qui veut devenir porte-parole. Marine Tondelier ne voulait pas d’Éric Piolle, c’est quelqu’un qui, potentiellement, pouvait lui faire de l’ombre. Il faut être en capacité d’avoir une équipe, donc je dirais la personnalisation. Et un troisième défaut que je pourrais donner, peut-être… Non, je ne vais en garder que deux. Je reste sympa avec elle. J’ai donné trois qualités, deux défauts, c’est sympa quand même ! 

LBB : Merci pour cet échange, Florentin Letissier. C’était notre dernière question.

Florentin Letissier : Merci pour l’intérêt. A bientôt.

Interview réalisée par Cecilia Adrián Tonetti.

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