Dans le viseur de la justice depuis quelque temps pour soupçon de corruption, le député écologiste Hubert Julien-Laferrière a annoncé jeudi 15 février dernier son départ du groupe. Une actualité d’a choisi de traiter notre caricaturiste JCL.
Il fait mauvais temps à être chez les écologistes en ce moment. Soupçonner d’être au cœur d’un scandale le liant à une affaire de corruption d’ingérences étrangères, le député de la 2ème circonscription du Rhône Hubert Julien-Laferrière a remis sa démission à son parti politique. Dans un communiqué transmis par son avocat à l’AFP le 15 février dernier, l’homme politique justifie son choix de départ en indiquant vouloir « préserver la sérénité du travail parlementaire de ses collègues ».
Cette déclaration survient après la diffusion d’une enquête de la cellule d’investigation de Radio France sur les faits d’ingérence étrangère et de corruption parue le même jour. Face à cette révélation parue publiquement, le député regrette de « découvrir une énième fois dans la presse les accusations portées à son encontre ». L’homme politique déplore également une « violation du secret de l’instruction ».
Des révélations contestés
Face à ces accusations, le principal concerné continue sa lettre et « réfute avec force les accusations dont il est objet, il tient à le faire dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et, à ce stade, nulle part ailleurs. Dans l’attente de cette audition qu’il souhaite voir fixée dans les meilleurs délais, il se retire du groupe parlementaire des écologistes afin de préserver la sérénité du travail parlementaire de ses collègues ».
De leur côté, les députés écologistes confirment également le départ de leur désormais ex-collègue décrivant ces agissements comme « s’ils sont avérés, contreviennent à l’impératif de probité, qui doit régir la vie politique ». Le parti politique n’oublie pas de mentionner n’avoir eu aucune connaissance de ces accusations qui pèsent sur son ex-collaborateur jusqu’à présent.
Pour rappel, Hubert Julien-Laferrière avait été élu une première fois député mais sous la bannière « En Marche » en 2017. Un parti qu’il avait décidé de quitter en 2022 pour rejoindre « Écologie Démocratie et Solidarité ». La même année, il est réelu député à l’Assemblée nationale.
Ce n’est pas la première fois qu’Hubert Julien-Laferrière est accusé de corruption. Le 27 septembre dernier, le PNF avait perquisitionné son bureau dans sa circonscription pour déterminer si l’ancien maire du IXème arrondissement de Lyon avait vendu son influence parlementaire à une puissance étrangère.
Etienne Aazzab