Le Lyon Bondy Blog est parti en voyage ce week-end à Avignon. Dans deux semaines, le 7 juillet, débutera le Festival off que nous allons vous faire découvrir.
Avant que le festival off commence officiellement le 7 juillet, place aux avant-premières notamment aux théâtres de l’Oriflamme ainsi que celui du Cabestan. Malgré la chaleur dans la cité du Vaucluse, les spectateurs sont venus nombreux aux deux représentations. Vendredi dernier, nous avons pu assister à la pièce « La vie interdite » avec Christian Mulot et avec un spectateur de choix comme Francis Perrin. Samedi soir nous avons pu voir » Nos histoires » avec Frédérique Auger et Jean-Charles Chagachbanian qui était notamment dans la série « Plus belle la vie ». Retour sur les deux pièces.
La mort en plusieurs étapes
Christian Mulot dans sa pièce « La vie interdite » fait une introspection sur la futilité ou non de la vie. A travers sa pièce, le comédien s’interroge sur le pouvoir de la vie et sur le sens de la vie. Grâce à son humour, il permet de donner de la puissance à son texte. Mettant le spectateur face à ses interrogations profondes sur l’existence et sa fin. Proposant plusieurs personnages, il nous guident le long de cette histoire simple et universelle. Christian Mulot propose une grande prestation d’1h15.
Rencontre touchante entre deux personnages en quête de liberté
Frédérique Auger avec son habile écriture revient à des thématiques de société actuelle notamment l’emprise. Frédérique Auger et Jean-Charles Chagachbanian donnent chair à cette rencontre touchante entre deux êtres que la vie à malmenée. Vicky, une Québécoise vivant à Paris, fait la rencontre de Maxime. Sans le savoir, ils vivent tous les deux une relation d’emprise. Vicky avec son amoureux et Maxime avec sa mère qui est aussi sa patronne. Ils vont se trouver et s’aider mutuellement.
Ces deux avants-premières annoncent un festival off de qualité, en espérant être une bonne nouvelle pour les théâtres de proximité du 7 au 24 juillet et également accessible à toutes les bourses.
Article écrit par Étienne Aazzab