par Un mur de dons a été installé dans la nuit de lundi à mardi, pour proposer des vêtements chauds à ceux qui en ont besoin et pour favoriser les élans de solidarité. Mis en place à l’initiative de l’association Superposition et de la friperie Ciguë Vintage, ce projet est situé sur les palissades de l’ancienne boutique Hermès, à l’angle de la rue de la République et de la rue Childebert dans le 2e arrondissement.
« Pallier la grosse vague de froid qui frappe Lyon ces dernières semaines », voilà ce qui a poussé Orbiane Wolff, fondatrice et directrice de Superposition, à mettre en place une collecte de vêtements chauds début janvier. Grâce à toutes les pièces récupérées, Superposition, Cigüe Vintage et quelques bénévoles ont construit, dans la nuit de lundi à mardi, un porte-manteau géant situé sur tout le mur de l’ancienne boutique Hermès, dans le 2e arrondissement. Au total, plus de 50 manteaux et une centaine d’accessoires ont été accrochés.
Pour la directrice, « l’idée est d’impulser une action de solidarité ». Et pour cela, « il fallait un endroit central pour faciliter l’accès aux personnes dans le besoin et visible du grand public afin qu’ils puissent identifier ce lieu comme un lieu de dons » développe-t-elle. Afin de ne pas déranger, ils ont décidé de le mettre en place pendant la nuit ; « cela ne nous a pris qu’une heure », ajoute-t-elle.
Pour que d’autres personnes se saisissent du projet
Cette initiative « permet à tout un chacun de pouvoir reproduire ce projet et d’attiser la solidarité des Lyonnais ». Le but est de donner un exemple : « Saisissez l’occasion pour en faire de même dans votre quartier si vous voyez un mur qui correspond ! », encourage Orbiane. À terme, la fondatrice de Superposition souhaiterait se mettre en relation avec la métropole. Elle tient cependant à préciser qu’il ne s’agit pas de « prendre la place des structures qui font déjà beaucoup pour les personnes en situation de précarité mais plutôt de faire prendre conscience au grand public qu’il y a un réel besoin à ce niveau-là ». En effet, le mur a déjà été réalimenté « deux fois depuis sa création ».
Amara Keita
