Les cinq conseils d’un journaliste pour réussir dans le métier

« Faire du journalisme aujourd’hui, cela n’est pas facile ». Qui n’a pas encore entendu cette phrase ? Rodolphe Koller, journaliste pour Tribune de Lyon, nous a dévoilé, vendredi dernier, cinq astuces pour réussir tout de même dans le métier.

Après avoir étudié trois ans à l’ISCPA, l’Institut Supérieur des Médias de Lyon, Rodolphe Koller est d’abord devenu correspondant sportif à mi-temps pour Le Progrès. Contrairement à beaucoup d’autres jeunes diplômés, il n’a connu ni l’incertitude, ni le chômage. Comment y est-il parvenu ?

Établir un réseau

« C’est mon stage de fin d’études qui m’a fait dépasser le statut de stagiaire, en devenant correspondant aux sports chez Le Progrès », raconte le rédacteur, révélant que cela n’a pas été le cas pour tous les étudiants en fin de troisième année à l’ISCPA. Selon le spécialiste politique, « le réseau est extrêmement important ». En première année, il a d’abord travaillé chez Blog In Lyon, un webzine lyonnais. Son stage à la régie marketing de l’ASVEL, en deuxième année, lui a ensuite permis de faire un stage obligatoire de six mois, en fin d’études, chez Le Progrès. Sa porte d’entrée pour un premier emploi d’un an et demi dans le journal.

Allier sa passion à son travail

Journaliste sportif au début de sa carrière, Rodolphe Koller, grand fan de l’Olympique Lyonnais, avait déjà travaillé dans le domaine qui lui plaît. Actuellement chez Tribune de Lyon, il continue d’allier sa passion à son travail. En écrivant sur la politique et le sport en région lyonnaise, il n’a jamais trop l’impression de travailler. « Je cherche toujours à savoir des choses », confie-t-il, avant de souligner: « C’est un boulot, mais je me sens privilégié de pouvoir le faire.»

Rester le plus indépendant que possible

L’objectif principal du journaliste ? La réponse de Rodolphe Koller est simple : informer le lecteur. Pour sa part, il évite donc la connivence avec les politiciens avec lesquels il fait ses interviews. En maintenant une certaine distance vis-à-vis de l’interlocuteur, le journaliste s’assure de rester non affecté et de ne pas rater des informations décisives qu’il doit à ses lecteurs.

Publier différemment

Mais comment éveiller la curiosité du lecteur envers l’information ? « Aujourd’hui, il y a une grande demande pour la vidéo. », constate le journaliste, prenant l’exemple de la chaîne franco-allemande Arte : « Avec son offre audiovisuelle, elle explose en ce moment. ». Ce qui montre notamment une chose : il faut devenir créatif quand on souhaite atteindre le lecteur d’aujourd’hui. Le dessin en est également capable, estime Rodolphe Koller, appréciant des métiers alternatifs tels que photographe ou dessinateur de presse. « C’est une autre manière de faire entrer le lecteur dans l’actualité. »

Sortir de sa zone de confort

Après tout, une chose reste indispensable pour la réussite journalistique : savoir écrire sur des sujets variés, qui n’appartiennent pas forcement à son propre domaine de compétence. Cela a été le cas du dernier dossier réalisé par Rodolphe Koller, daté du 25 juillet, pour lequel il est parti à la rencontre des Lyonnais investis dans la conquête spatiale. Une expérience « géniale » qui a amené le journaliste, généralement occupé par les sujets d’actualité et politiques, à visiter plusieurs sites de recherche aéronautique et aérospatiale dans la Métropole lyonnaise.

Alors, prenons l’exemple de Rodolphe Koller et partons à la recherche d’histoires passionnantes, de nouvelles découvertes et d’événements décisifs. En bref : de l’information.

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