«J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué.»

Un étudiant de 22 ans de l’université Lyon 2 s’est immolé samedi 10 novembre devant le CROUS de Lyon. Il dénonce par son acte et explique dans un post Facebook sa précarité. Il ne pouvait plus bénéficier de bourse car il redoublait pour la troisième fois sa L2. Aujourd’hui son corps est brûlé à 90%.

Dans son poste Facebook il est écrit : «J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué en créant des incertitudes sur l’avenir de tous et toutes.» J’accuse LE PEN et les éditorialistes d’avoir créer des peurs plus que secondaires. Mon dernier souhait, c’est aussi que mes camarades continuent de lutter, pour en finir définitivement avec tout ça […] Désolé pour l’épreuve que c’est. Au revoir.»

Membre du l’Union Syndicale Solidaire, son acte s’illustre pour ses camarades par un acte politique. Une action qui marquera les esprits des étudiants à tout jamais. En effet, ils étaient nombreux à se recueillir devant le CROUS de Lyon. Ensemble, ils ont chanté et crié des slogans faisant référence à  une société précaire et inadaptée à ce que la société leur demande : payer un loyer de 430 euros en moyenne et pouvoir se nourrir décemment.

« Être étudiant ce n’est pas faire des études, c’est aussi galérer pour avoir des aides quand on peut les avoir, c’est multiplier les petits jobs qui n’ont rien à voir avec les études. Si tous ces étudiants se sont rassemblés aujourd’hui c’est pour que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités par rapport à ce problème qu’est la précarité étudiante », exprime un membre de l’Union Syndicale Solidaire.

 

Ensemble ils luttent contre la précarité étudiante. Crédit Photo : Cheyenne Tyrakowski

 

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