Face à un versement des bourses de l’enseignement supérieur de plus en plus aléatoire dans le calendrier, et une précarité (trop) présente, les étudiants comptent bien faire entendre leurs voix.
L’une des plus courante pour les plus indépendants est certainement le fait de trouver un habitat à loyer modéré, et qui plus est, sans forcément de contraintes de caution trop restrictives. Passé cette étape et en y laissant généralement quelques plumes, les étudiants essaient tant bien que mal de jongler entre les aides sur critères sociaux de l’État qui vont des APL à la Bourse d’enseignements supérieur délivré par le CROUS de chaque Rectorat. Et là aussi, le chemin est périlleux…
Et c’est justement ce service qui fait parler de lui ces dernières semaines. Dans un premier temps en bien, puisque le gouvernement avait officialisé le versement de 10 mois complets de bourse (au lieu des 9 mois et demi de l’an passé). Résultat, beaucoup d’espérances.
Seulement la crise couve sur tous les secteurs, et face à un endettement toujours plus conséquent de la chère patrie, le budget alloué à cette bourse n’a finalement pas été prévue pour 10 mois.
Résultat, un service du CROUS en galère qui peine à délivrer des sommes à intervalles réguliers, entrainant des retards de versement qui pénalisent bon nombre d’étudiants les laissant sur le fil rouge à chaque fin de mois. Dernier exemple en date, le versement du mois de novembre qui devrait arriver seulement d’ici quelques jours, soit en toute fin de mois!
Face à cette problématique, il semblerait que le CROUS décide de ne verser qu’une demi mensualité pour le mois de décembre, rattrapant cela au mois de janvier avec le versement d’un versement et demi.
Mais s’en est trop pour les étudiants, notamment les Lyonnais, qui, las de rajouter le problème de leur banque aux problèmes de leurs cours et de leurs loyers et vie quotidienne, manifesteront vendredi 24 novembre devant le Rectorat de Lyon (rue de Marseille) à 10 heures sous les appels du syndicat étudiant l’Unef. Des étudiants qui feront donc entendre leurs voix, en espérant des jours plus heureux….
Journaliste : hamza jabrane