Ce mardi 4 février, un homme sans domicile fixe comparaissait devant le tribunal pour des faits de menaces de mort et de violences verbales proférées au sein d’un commissariat de police.
L’accusé, interpellé après s’être rendu au commissariat, aurait déclaré à l’interphone : « Je vais frapper les gens dehors à coup de marteau ! », menaçant ainsi de commettre des actes violents. Malgré la gravité de ces paroles, 4 expertises médicales ont été effectué par différents médecins, qui n’ont relevé aucun trouble psychiatrique pouvant altérer son discernement. De plus, aucune consommation d’alcool ou de stupéfiants n’a été constatée.
Lors de l’audience, l’individu a adopté une attitude légère face aux accusations, ne manifestant aucun remords particulier. Il a par exemple avoué qu’il vendait de la résine de cannabis pour se faire un peu d’argent en plein tribunal. Son attitude a néanmoins soulevé des interrogations quant à ses motivations profondes. Fait exceptionnel, l’accusé lui-même a réclamé une peine de 10 ans de prison.
Le procureur, a envisagé deux options pour cet individu : soit renvoyer le dossier a une prochaine audience pour avoir une analyse approfondie sur le sujet, où soit accéder à la demande de l’accusé qui souhaite une peine de 36 mois d’emprisonnement.
La première option est choisie par la cour. Le procès est reporté à une date ultérieure pour un complément d’enquête sur la personnalité de l’accusé.
Article signé par Enzo Genoud