KLM, rappeuse originaire de Lyon et membre du collectif Les Artisans des Bonnes Ondes, a sorti le 6 avril 2020 un nouveau single « À quoi ça rime ? », tourné sur les toits de la ville de Lyon. KLM nous parle de ce texte introspectif sur une composition du beatmaker SAPEZ, ainsi que de ses projets pour la suite.
Nous avons déjà eu l’occasion de faire une interview au Festival Fêtes Escales à Vénissieux, qu’est ce qu’il s’est passé pour toi depuis ?
Depuis la dernière fois, le 13 juillet, il y a eu plusieurs concerts, et puis il y a des choses qui se préparent pour 2020. Le mois prochain d’ailleurs. Il y a des surprises à venir…
J’ai fait aussi la première partie de Furax Barbarossa dans la salle “ le Clapier” à Saint-Étienne. Cela faisait vraiment plaisir de pouvoir retrouver la scène et le public, après 6 mois de création pure où j’étais en studio, notamment pour le dernier single que j’ai sorti.
Pourrais-tu nous en dire plus sur celui-ci et ta démarche derrière sa production ?
Le titre que j’ai sorti, » À quoi ça rime », sur une « instru » de SAPEZ, nous l’avons tourné sur les toits de la ville de Lyon. C’est une chanson plutôt introspective, où je fais le point sur ce qui me pousse à avancer, où j’évoque l’importance de “se poser” pour pouvoir repartir sur un bon pied.
Je suis suivie par une association qui s’appelle NOP (Nuées d’Ondes Production ). Marie, la présidente, m’aide beaucoup à structurer mon projet, à faire un pas de plus vers la professionnalisation. Cela fait plaisir de se sentir soutenue, et de voir que les choses avancent de manière positive.
Après, au niveau de la direction artistique, c’est moi qui suis derrière et qui participe un peu à tout.
Comment cela se passe-t-il pour toi ce confinement, en tant qu’artiste ?
Avec le confinement, il y a eu pas mal de concerts annulés. Et puis, comme tous les artistes, nous sommes dans le flou de ce qu’il va pouvoir se passer. Personnellement, le confinement, je le vis de manière plutôt positive. Cela me permet de faire une pause sur le temps, de me reposer et de préparer la suite. En espérant que l’on se déconfine très vite, j’ai hâte de retrouver le public !