Hier soir s’est tenue une conférence de presse à la coopérative du Zèbre, 22 rue Jean-Baptiste Say dans le premier arrondissement. Six des élus du groupe de réflexion et d’action métropolitaine, dit GRAM, étaient présents. De récents événements politiques les poussent à démissionner. Le Lyon Bondy Blog s’est rendu sur les lieux.
Photo : Crédits Etienne Aazzab-Lyon Bondy Blog
Le GRAM est délesté de ses élus du premier arrondissement. Réponses sur le délitement de cette organisation basée sur l’implication politique du citoyen dans l’organisation sociale et économique de la métropole lyonnaise.
Le président, Renaud Peyre a pris la parole afin d’expliquer la situation du GRAM depuis sa création en 2011 et les raisons du départ de ses compagnons politiques et la sienne. Benoît Bautheney, Jean-Pierre Bouchard, et une partie et la majorité, ont commencé leur mandat avec « plaisir et appétit » dans les cordes du manifeste du groupe dont les point principaux se décèlent en deux temps. Premièrement la co-construction des décisions et la non personnalisation de l’exercice du pouvoir, deuxièmement le non cumul des mandats dans le temps et dans les fonctions.
La forte influence de Nathalie Perrin-Gilbert ne permettant plus le respect de ce manifeste, les élus du premier arrondissement présents ce soir là ont décidé de se retirer de ce jeu politique, argumentant que le pouvoir du citoyen et le renouvellement des pratiques politiques n’est plus mis en œuvre au GRAM. Pour eux, c’est un combat perdu.
Bien que cette décision marque une coup pour l’ensemble des adhérents, les 6 élus continuent à revendiquer leurs valeurs dans un esprit politique de gauche via une nouvelle formule : la manufacture de la cité. Cet organisme, en cours de formation, désire proposer une plateforme de rencontre avec le citoyen, plus structurée pour penser des programmes et élire leurs représentants par la suite, preuve du renouvellement politique déjà proposé dans le manifeste du GRAM.
Ce dernier, qui a récemment absorbé de nombreux adhérents de La France Insoumise serait-il révélateur du programme politique de Nathalie Perrin-Gilbert.
Eve Sauzeau