Depuis mardi dernier avec sa nomination, suivant la destitution de François Bayrou du 8 septembre 2025, le cinquième premier ministre du mandat d’Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu cherche son onze idéal.
Depuis mardi dernier, la France connaît en moins de trois ans, cinq premiers ministres, un record, on pourrait se croire dans une saison de Ligue 1 ou dans une série Netflix. Et comme à l’Olympique de Marseille dont le chef de l’État est fan chaque démission ou destitution s’accompagne de son lot de transferts , peut-être que Pablo Longoria pourrait assurer l’intérim. Arrêtons de blaguer, voyons comment chaque force politique tente d’avoir le plus d’influence pour chiper une place de ministre dans un gouvernement normalement de coalition. De toute façon, c’est Sébastien Lecornu qui tranchera avec l’aide certaine d’un président de la république plus que tancé.
A gauche, les socialistes se lassent des insoumis en vue des municipales
Les socialistes étaient les premiers à présenter leur dossier au premier ministre. Olivier Faure premier secrétaire du PS, Patrick Kanner président du groupe PS au Sénat, Boris Vallaud président PS à l’Assemblée Nationale et Johanna Rolland maire de Nantes et présidente de France Urbaines viennent discuter avec le nouveau Premier Ministre en tentant de s’émanciper de leur ancien camarade Jean-Luc Mélenchon. Depuis son départ du P.S, le leader de la France Insoumise essaye de détruire la maison socialiste pour devenir le leader incontesté à gauche. Mais un problème se pose, les élections municipales. Les socialistes ont à peu près toutes les grandes villes de France et les insoumis essaient par tous les moyens de savonner la planche notamment dans les villes peripheriques des grandes métropoles comme Paris, Lyon et Marseille. Une histoire d’amour vache comme la gauche en ait coutumière.
On parle de la gauche mais le socle commun,comment va-t-il?
Pour rappel, le socle commun est un triptyque : Renaissance, Modem et LR. Depuis septembre dernier tout le monde rêve d’être calife à la place du calife, comme Gabriel Attal ou un certain Bruno Retailleau. Laurent Wauquiez quant à lui essaie par tous les moyens de monter des alliances pour ravir les mairies, mais pour l’instant, il est plus rattrapé par ses dîners payants. Nos confrères de média-cités l’ont fait un peu trembler. Ils essaient tous de se placer en vue des municipales comme Rachida Dati avec la Mairie de Paris. Michel Barnier n’est pas en reste avec la législative dans la 2ème circonscription de Paris. Tout le monde du socle commun cherche une porte de secours. Pour finir, un meeting de la dernière chance pour Renaissance avec Gabriel Attal et Agnès Pannier-Runacher comme tête de gondole.
L’extrême droite, Bardella ou Le Pen ?
Fin janvier 2026, l’avenir de Marine Le Pen devrait être scellé en appel. Jordan Bardella, accompagné de son plus fidèle lieutenant, son paquet Haribo, pense être le candidat légitime. Après sa campagne législative ratée en 2024, le temps est plutôt maussade mais les sondages restent fort pour le rassemblement national avec un socle qui oscille entre 20 et 25%. Ils devraient porter des candidats dans les villes du Sud-Est à Toulon avec Laure Valette et soutenir Eric Ciotti À Nice.
Vous êtes toujours en France, en 2025 et vous ne rêvez plus. Demain 18 septembre, premier temps fort pour une rentrée mouvementée. On a l’impression que Sébastien Lecornu prend ses rendez-vous sur Doctolib pour ces consultations. Normal, le président Emmanuel Macron a ubérisé la France.