Villeurbanne a accueilli mardi 17 mai une réunion des forces de la NUPES : lors d’une conférence de presse, les 14 candidats du Rhône ont tenté de démontrer la bonne entente au sein de ce nouvel élan politique.
Au grand bonheur des militants, la conférence de presse a réuni les 14 candidats de la nouvelle coalition de gauche dans un bar de Villeurbanne. Marie-Charlotte Garin ainsi que Gabriel Amard se sont portés volontaires pour présenter le parti et son programme. « Nous sommes dans une trajectoire engagée et un nouvel espoir », ont-ils déclaré. Ils sont convaincus que leur engagement permettra de rassembler la société. Leur objectif principal est de « maîtriser collectivement l’utilisation de la richesse créée et la réorienter vers des biens communs ». Pour Gabriel Amard, ce n’est qu’une question de temps : « le temps de former, de recruter et d’aider à l’installation ».
De nombreux changements, tel que la retraite à 60 ans, ou une allocation d’autonomie pour les jeunes seraient envisagés. Leur cheval de bataille est également de soulager les familles en difficulté, en passant par la gratuité de la cantine, le blocage des prix pour les produits de première nécessité et l’augmentation du smic à 1500 euros net. « Les fins de mois commencent de plus en plus tôt », ont-ils pointé. Le système doit changer, on parle même d’une urgence. Il y a une urgence sociale ». Les changements prévus se doivent aussi d’être écologiques. Les candidats proposent une agriculture biologique bon marché et mettent en garde contre l’altération du cycle de l’eau.
Après la déception des présidentielles, l’espoir renaît chez les candidats
Après la victoire d’Emmanuel Macron, les partis de gauche ont trouvé nécessaire de s’allier. « Le quinquennat d’Emmanuel Macron a été d’une violence inouïe, on ne veut plus de ça, on dit stop, dénonce Marie Charlotte Garin. On ne voit ni l’écologie ni le social chez Macron.La réforme de l’assurance chômage a été un cas social scandaleux. Nous ne croyons pas au quinquennat à venir et nous comptons donc sur un maximum de candidats de gauche à l’assemblée nationale. ». A l’instar de Marie Charlotte Garin, les candidats s’accordent sur l’absence de reconnaissance de la classe populaire.
Cependant, la militante écologiste remarque également un élan d’enthousiasme, qui était, selon elle, moins flagrant il y a quelques mois. « On crée quelque chose d’incroyable, certains n’étaient pas engagés et le sont à présent. Nous créons maintenant une grande union. On est en train d’ouvrir une ligne d’horizon ». La prise de parole se finit par une allocution motivante : « Nous sommes accompagnés par les gens qui nous ressemblent et se rassemblent ».
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