par La troisième édition de la Ninkasi Urban Week s’est lancée le lundi 10 avril. Au programme des concerts, de la danse et d’autres activités autour du monde urbain dans les Ninkasi de Lyon.
Focus sur la culture des quartiers
Avec plus de 1000 concerts par an, le Ninkasi propose, pour sa Urban Week, une pluralité d’artistes pour ses shows. Des prestations effectuées par les anciennes générations du rap telles que La Rumeur, comme par les nouvelles avec L.O.A.S. Avec ses nombreuses animations, l’entreprise Lyonnaise se diversifie en gardant l’esprit du Ninkasi et ses nombreux concerts de rap. Une variété provenant du nouveau directeur artistique, Christophe Moulin. « Je voulais faire un parallèle entre les valeurs fortes des anciens rappeurs et les valeurs montantes des nouveaux » s’exprime ce dernier. Arrivé un an auparavant, il a repris les rennes de Fabien Hyvernaud, avec le même état d’esprit d’instaurer, pour cette semaine spéciale, la sensation de quelque chose de différent. Le but étant de montrer « l’appropriation de la rue par les artistes ». Avec plus de 40 shows, le Ninkasi propose une semaine chargée qui est « le temps fort de l’année ».
« S’investir aussi dans la rue », Christophe Moulin
Pour poursuivre dans le contexte de la première et deuxième édition, les enfants ont eux aussi le droit à leur part d’amusement. Avec des animations extérieurs, telles que l’initiation au skate et au BMX, les jeunes sont plongés dans la culture du « street ». Selon le directeur artistique, les enfants sont « le public de demain » et doivent être « ouverts sur les quartiers ». Également, de nouvelles activités pour tous spectateurs sont mis en place comme le Graff, du Low Ride, des jeux vidéos, ou encore du Kraft ou du Pixel Art. De plus, ces événements s’ajoutent à la qualification Lyonnaise du « Battle de Vaulx international », qui se produit au Ninkasi de Gerland. Une série d’animations choisies « au coup de coeur » par Christophe Moulin, qui termineront ce lundi 17 avril.
