Ce mardi à 14h, les infirmiers et infirmières lyonnaises se réunissaient devant la préfecture du Rhône pour manifester et alerter sur leurs conditions de travail. Ce mouvement de protestation et de grève fait partie d’une mobilisation nationale appelée par 13 organisations représentatives en réponse au Plan Santé 2022 présenté par le gouvernement. Les travaileur·ses déplorent notamment la dégradation des soins en raison d’une baisse structurelle de financement et pour la même quantité de services rendus. Sont également contestés le manque de reconnaissance des infirmier·es dans les structures décisionnaires ainsi que l’annonce de création d’un nouveau type de poste, les « assistants médicaux ». Les organisations d’infirmier·es affirment que « l’objectif affiché pour ce nouveau métier est de gagner du temps médical, c’est-à-dire réduire encore le temps passé avec le patient, ce qui va à l’encontre du besoin d’écoute de nos citoyens. »
L. B., infirmière au Centre hospitalier Saint-Jean de Dieu, et une infirmière libérale de Saint-Priest expriment les raisons de leur colère :
Sigles :
ARHM : « La Fondation ARHM reconnue d’utilité publique gère des établissements et services sanitaires et médico-sociaux dans le champ de la psychiatrie, du handicap psychique, mental et/ou physique et des addictions. » La fondation réunit 1700 professionnels pour un budget global de 121 millions d’euros. Le centre hospitalier Saint-Jean de Dieu, spécialisé en psychiatrie, en fait partie. ARS : Agence Régionale de Santé. HAD : hospitalisation à domicile. |