Après l’annonce de la suppression de huit postes d’Agent Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles (ATSEM) villeurbannais, le corps du métier s’est mis en grève ce mardi 23 janvier. Les syndicats CFDT, FO et Sud se sont mobilisés pour annuler ces suppressions.
« On nous a annoncés très récemment, l’annulation ou le non renouvellement de huit postes d’ATSEM, cela a un impact sur nos conditions de travail », explique Naïma, membre du syndicat SUD. Ces agents de la municipalité accompagnent les enseignants de maternelles, et s’occupent principalement d’enfants de deux à six ans. La municipalité a annoncé la suppression de ces postes pour des raisons budgétaires.
« Pas d’économie sur l’éducation »
L’ATSEM se charge également de la sécurité, des tâches d’hygiène, de la pédagogie et de la collaboration avec les enseignants. « On ne peut pas faire de restrictions budgétaires sur ce genre de poste », s’indigne Naïma. La CFDT, Force Ouvrière et Sud scandent ce même message devant le Palais du travail : « Pas d’économie sur l’éducation. »
Les différents syndicats revendiquent la suppression des huit postes d’ATSEM remplaçantes. « Cette mesure a des conséquences directes sur le bon fonctionnement des établissements et met en péril la qualité de l’accueil des enfants. » Ils souhaitent également, une augmentation de l’enveloppe budgétaire, la reconnaissance de la pénibilité de leur emploi, une augmentation de temps de pause, et la prise en compte de l’usure professionnelle et morale. Au total, 180 personnes se sont mobilisées.
La CGT a déposé un préavis de grève et appelle l’ensemble des agents de la fonction publique territoriale à manifester le 1er février.
Carmen Buecher