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Ligue 1 : Jeu, « sept » et match pour Lyon

Ce samedi 28 avril, Lyon recevait Nantes pour la 35e journée de Ligue 1. Face à des Nantais visiblement démobilisés, les gones se sont imposés 2-0 sans trop de difficulté. Ils continuent leur bonne dynamique et enchaînent une 7e victoire d’affilée en Ligue 1. Une victoire qui leur permet d’être seul dauphin du PSG, grâce à la défaite de Monaco et en attendant le match de Marseille ce dimanche.

Ces dernières années, L’Olympique Lyonnais a pris pour habitude de terminer ses saisons en trombe. Cette année ne déroge pas à la règle. Avec une série de victoires désormais portée à sept, les Lyonnais dictent la cadence de la course à la Ligue des Champions en cette fin de saison.

(Crédit : Adrien AAZZAB/Lyon Bondy Blog)

Première mi-temps : Des Lyonnais conquérants…

Les hommes de Bruno Génésio, disposé dans un 4-4-2 en losange désormais récurrent, ont dominé la rencontre de bout en bout. Dès la 13e minute, le siège du but du gardien nantais, Tatarusanu, démarrait. Sur un centre de Nabil Fékir, Memphis Depay réalisait une volée acrobatique détournée par le portier dans le pied de Bertrand Traoré. Celui-ci a tiré instantanément et a vu sa frappe s’écraser sur la transversale. Le ton était donné. Il faudra tout de même attendre la 40e minute pour assister au premier but de la rencontre. Fékir, lancé au milieu de terrain, effaçait son vis-à-vis pour repiquer au centre et trouver Depay devant la surface. Avec un contrôle orienté derrière sa jambe d’appui, il se libérait du marquage de Léo Dubois. Il termina ce beau mouvement d’une frappe sèche sur le côté gauche du gardien qui, impuissant, regardait le ballon faire trembler ses filets. Le néerlandais continue ses statistiques déjà impressionnantes. Il est impliqué dans 13 buts sur les 6 derniers matchs (7 buts ; 6 passes décisives).   À la mi-temps, les Nantais pouvaient remercier leur gardien de rentrer aux vestiaires qu’avec un seul but encaissé.

Score à la mi-temps : 1-0 pour Lyon.

Seconde mi-temps : Face à des Nantais impuissants

C’est sous les applaudissements des 50 433 spectateurs que les 22 acteurs ont fait leur retour sur la pelouse. Pour cette seconde mi-temps, on pouvait espérer que Claudio Ranieri, entraineur des canaris, trouverait les bons mots pour motiver ses joueurs qui, en cas de résultat positif, pouvaient encore rêver de coupe d’Europe. Il n’en sera rien. Dans un scénario très similaire à celui de la première mi-temps, les Nantais ont été acculés devant leur but. Ils faisaient face à des vagues lyonnaises interminables et il a fallu un très grand Tatarusanu pour garder le FC Nantes à flot. De l’autre côté, Anthony Lopes n’avait pas grand-chose à faire pour son dernier match de la saison suite à sa suspension de trois matchs. Il terminait donc sa saison en gardant sa cage inviolée. La domination lyonnaise a été récompensée à la 69e minute. Depay, encore lui, est alerté par Houssem Aouar sur le côté gauche. En pénétrant dans la surface, il éliminait son adversaire pour se mettre en position de frappe. Bertrand Traoré a alors surgi, grillant la priorité à son coéquipier avec une frappe enroulée du pied gauche qui envoyait le ballon se loger dans le petit filet. Après ce deuxième but, les Lyonnais ont levé le pied afin de conserver leur avantage, au grand désarroi des Nantais impuissants, laissant défiler les minutes jusqu’au coup de sifflet final.

 

Grâce à un Memphis Depay des grands soirs, L’OL s’est emparé de la deuxième place au détriment de Monaco tenu en échec contre Amiens 0-0. Cette position, impensable il y a encore quelques semaines, permet aux Lyonnais d’avoir leur destin entre leurs mains. Avec seulement trois matchs restants, les gones sont maintenant en position de force pour terminer cette saison en beauté.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Adrien AAZZAB

 

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