À l’occasion de la finale du Bocuse d’or ce lundi 23 janvier au SIHRA (salon international de l’hôtellerie et de la restauration), les 12 nationalités qualifiées ont dû préparer deux menus avec un thème imposé. L’un d’entre eux était « feed the kids », où il fallait préparer un menu destiné aux enfants, remporté par la France.
Inventé en 1987 par le célèbre cuisinier français Paul Bocuse, ce concours mondial a pour objectif de départager 24 chefs de plusieurs pays. Les plats qu’ils doivent cuisiner leur sont imposés et ils doivent les préparer dans un temps imparti. Leur ordre de passage est tiré au sort et à la fin ils doivent présenter leurs plats au jury qui les goûte puis les note.
Le concours se déroule en plusieurs manches, il y a un niveau national, continental puis enfin le niveau international. Il faut parvenir à se qualifier lors de ces épreuves pour espérer remporter l’épreuve finale qui a eu lieu ce lundi 23 janvier à Lyon. Cette année, le Danemark l’emporte, succédant à la France, vainqueur de l’édition 2022. Les Danois sont suivis par la Norvège, deuxième et la Hongrie, troisième.
Les enfants, l’avenir de notre société
L’un des deux thèmes de cette finale était « feed the kids » (nourrir les enfants), où l’objectif était de proposer un menu comprenant entrée, plat et dessert à un jury composé d’enfants. C’est la France qui l’emporte, représentée par la cheffe Naïs Pirollet qui à 25 ans est la première femme à représenter l’hexagone au Bocuse d’or. La cheffe avait dû composer un plat à base de courge, complété par un œuf. Elle finira cinquième au classement général.
Cependant, le japon a obtenu le coup de cœur des enfants. Selon Mohamed, le plus âgé des enfants « l’entrée était tout aussi bonne que le plat et le dessert, pas comme plusieurs autres pays » rapidement coupé par le présentateur, sous les rires des spectateurs.
L’un des membres du jury a rappelé l’importance du thème car la nutrition des enfants est essentielle à leur bien-être. Il s’agit d’un privilège de pouvoir manger plusieurs fois par jour et il faudrait que l’accès à la nourriture soit plus égalitaire dans le monde.