France – Nouvelle Zélande : Le XV tricolore toujours bredouille face aux champions du monde

Ce mardi soir le XV de France affrontait, au Groupama Stadium de Lyon, les All Blacks. Un second match pour une nouvelle défaite dans cette tournée de novembre. Pourtant, quelques motifs d’espoir permettent d’entrevoir un coin de ciel bleu.

Après la déroute logique de la semaine passée, le XV tricolore pouvait ce mardi soir prendre sa revanche face à ces mêmes blacks.  Bien que les deux équipes se soient retrouvées avec une équipe dite « bis », certains joueurs français avaient une belle carte à jouer.  Les prochains matchs face aux Springboks et au Japon seront les derniers avant le prochain VI Nations en Février prochain.

Les plus de cette rencontre

Réalisme : Plus important que ces dernières rencontres. La première incursion dans les 22 mètres adverses  a permis à l’ailier de poche, Gabrielle Lacroix d’aplatir dans l’en-but.  Suite à une bonne fixation de Scott Spedding sur le dernier défenseur, Lacroix a pu marquer son premier essai sous les couleurs du XV DE France. Mieux, il a doublé son compteur à la suite d’une interception et une course de 70 mètres.

L’engagement : Bien que limité physiquement (Cf la percussion subit par Ratez sur l’essai de Laumape).  Les français se sont envoyés physiquement, donnant chèrement leur épaule au contact. Les erreurs défensives ont malheureusement occulté cette bonne copie rendue.

Macalou, Chat, Lacroix : Camille Chat, le plus expérimenté de ces trois-là, a su faire parler sa vivacité et sa force de percussion pour donner un nouvel élan dans ces matchs. Dur à l’impact, bas sur les appuis, des appuis placés et rapides, tout ou presque lui a réussi. Cette percée stoppée à quelques mètres de la ligne aurait pu conclure un match plutôt complet. Sekou Macalou, a pour sa « première sélection », fait parler sa vitesse et ses contres. Un poison en touche pour les Blacks, une perce-muraille donnant l’essai d’Henry Chavancy, Macalou est clairement le point fort de ce test. Quant à Gabriel Lacroix, sa pointe de vitesse et ses bonnes courses avec et sans ballon lui ont permis de croire en une nouvelle et vraie sélection pour les prochains matchs.

Les moins

La mêlée : Secteur où les français sont redoutés, ils ont été ici trop approximatifs et trop fragiles. Peu de temps pour préparer ce match peut être la raison de ce manque  de mise en jambe dans ce secteur.

La défense : Bien que présent dans l’engagement, les français ont été beaucoup trop absorbés par les leurres proposés par les Blacks. De simples passes dans le dos ont fait douter la défense française. Sans vraiment forcer un talent technique qu’on sait important, les blacks ont été au dessus.

La défaite : C’est évident mais important de le rappeler. Toujours pas de victoire contre les blacks depuis 2009. Toujours une 8e place nationale au classement IRB. La France vit un renouvellement de sa génération. Dupont, Serin, Penaud, Macalou, Chat, sont la relève, mais attention à ce qu’elle ne mette pas trop longtemps à se mettre en place.

Un match qui a vu de belles promesses de joueurs en devenir. Il est vrai que le match va rapporter à la fédération française de rugby (FFR) environs 2 millions d’euros de recette. Argent permettant d’accueillir une Coupe du Monde 2023 que la France aura la chance d’accueillir au grand désespoir de l’Irlande et de l’Afrique du Sud. Beaucoup de médias semblent s’étonner, ou même choqués d’avoir vu deux équipes Bis s’affronter sur le terrain. Il n’est pourtant pas chose difficile de comprendre qu’on met gravement la santé du joueur en jeu en jouant un match à trois jours d’intervalle. Le dernier ayant eu lieu samedi soir dernier. Quand certains parlent d’équipe Bis d’autres voit simplement la promesse d’une équipe de France remplie de pépites qui ne demandent qu’à exploser au plus haut niveau.

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