Le mercredi 6 mars, au tribunal judiciaire de Lyon, un jeune homme de 27 ans a comparu devant la justice pour détention illégale d’arme à feu et détention de stupéfiants, suite à un contrôle de police le 26 janvier dernier.
Monsieur N. a été contrôlé par la police, qui a retrouvé une arme de poing (supposé 9mm), ainsi qu’une certaine quantité de stupéfiants dans la poche de sa veste à l’arrière de sa voiture. Il a ensuite été placé en détention provisoire durant 5 semaines avant de passer en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Lyon.
Qui est Monsieur N. ?
Monsieur N. est un jeune homme d’origine congolaise qui vit chez son père et qui a un enfant de 3 ans. En 2021, il a été victime de tir par balle et consomme régulièrement du cannabis « 5 joints par jour », selon la présidente de l’audience. Il a également été condamné en 2021 pour conduite sans assurance, sans permis, manque de respect envers une personne dépositaire de l’autorité et divers faits liés aux stupéfiants.
La défense de l’accusé
Comme cité précédemment, l’arme de poing retrouvée dans la voiture de l’accusé est supposée être un 9mm. Néanmoins, l’avocat de Monsieur N. a déclaré : « Nous ne jugeons pas nécessaire une analyse balistique de l’arme retrouvée ». Car selon lui, si son client s’est procuré une arme, c’est en conséquence de son accident par balle, il y a 3 ans. De plus, il mentionne la coopération avec les forces de l’ordre et de la justice dès l’interpellation de Monsieur N.
Pour sa défense l’accusé s’est adressé à la présidente de l’audience et s’est expliqué : « Je ne suis pas quelqu’un de violent, madame. Depuis mon accident par balle en 2021, mon fils m’a aidé à sortir la tête de l’eau ». Son avocat demande un placement sous contrôle judiciaire en attendant le jugement qui aura lieu le 3 mai 2024.
Suite à la délibération de la présidente, des juges et de la procureure, le verdict est tombé… jusqu’au 3 mai, Monsieur N. sera placé sous contrôle judiciaire avec pour obligation de faire des pointages hebdomadaires au commissariat de Lyon 7, même si la procureure avait demandé le maintien en détention provisoire de l’accusé.
Julien Châtre-Dias