Un pôle de loisir qui prend la place d’anciennes friches industrielles sur l’Est lyonnais, c’est long mais ça arrive. Le Lyon-Bondy Blog est parti à la découverte du Carré de Soie qui depuis début Avril fait grand bruit.
Prenez un multiplex de 15 salles, ajoutez 8 moyennes surfaces et près de 35 boutiques. Saupoudrez le tout de 16 restaurants et nappez le tout de 20 000m2 d’espaces de loisirs avec un hippodrome. Vous obtiendrez le centre commercial nouvelle génération : Le Carré de Soie.
Cela fait tout juste 15 jours que le nouveau pôle commercial a ouvert ses portes, à cheval sur Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, deux communes de l’agglomération lyonnaise. Avec en bonus, un parking (provisoirement) gratuit ! Pour mener à bien ce projet, pas moins de 10 années d’études, deux ans de travaux et près de 130 millions d’euros auront été nécessaires.
A vrai dire, il n’y avait pas grand-chose de nouveau à l’est. Le terrain était occupé par des friches industrielles et un camp de roms. Maintenant, ce sont des grandes enseignes qui ont repris le relais.
A entendre les clients ou visiteurs le résultat vaut le coup d’œil et des le premier jour d’ouverture le pôle commercial ressemblait à un ruche. « Ca donne un mélange de la Part-Dieu et de la rue la Ré ». « Ca fait penser à Troyes ou même à Disney Land »… A vrai dire, il y a eu une volonté de rompre avec les centres commerciaux traditionnels, regroupés autour d’une grande surface de distribution. L’espace se veut convivial et au grand air.
La commune de Vaulx-en-Velin a beaucoup à gagner sur ce projet. A vrai dire, la commune souffre encore de l’image de banlieue difficile, suite aux événements de 1990. Le Carré de Soie marque donc une véritable avancée en termes d’image. On pourrait penser que le pôle de loisirs serait une façon d’amener la ville à une meute de banlieusards… Non, ce n’est pas le cas ! Seulement 250 hectares sur les 550 prévus ont été inaugurés. Le projet n’en est qu’à ses débuts et il faudra attendre 2014 pour que tout soit à peu près fini. Au total, ce seront 600 000 m2 de bureaux et de commerces et 700 000m2 de logements qui devraient sortir de terre. Quelles seront les retombées en terme d’emplois ou de fiscalité pour la commune ? L’avenir nous le dira.
Rochdi Chaabnia