À Vénissieux, la musique « Fêtes Escales »

Pour cette nouvelle édition, le festival Fêtes Escales fêtait son vingtième anniversaire. Chaque année, au Parc Louis Dupic, c’est une manifestation multiculturelle qui rassemble petits et grands, le temps d’un week-end.

De Centre-Afrique avec Electric Mamba ou plus localement avec les chœurs de l’Opéra de Lyon, nous avons rencontré des artistes présents au festival Fêtes Escales qui viennent de tout horizon. Rassemblés au-delà des continents, les artistes présents sont, chaque année, centrés sur les musiques du monde. La première soirée du festival a rendu hommage à l’Afrique noire et nous avons d’ailleurs pu échanger avec les artistes d’Electric Mamba.

Né d’une fusion entre l’artiste Idylle Mamba et la bande lyonnaise Electric Safari, le groupe s’est créé fin 2017 et partage aujourd’hui la scène lors de morceaux énergiques inspirés de l’afrobeat, de la soul et du rock psychédélique.

 

« On a beau venir de tout horizon, on reste des musiciens dans l’âme ».

Lorsqu’Idylle parle d’Electric Safari qui existait depuis fin 2013, c’est avec une certaine admiration. La chanteuse a rejoint le groupe pour une collaboration et voilà donc quelques mois qu’ils partagent des représentations.  Pour eux, musicalement cette collaboration permet d’apporter une voix à leur musique. « Festive, psychédélique et électrique », voilà comment le groupe définirait sa musique. Et pour les lyonnais de la bande, se produire sur cette scène vénissiane est une chance, « c’est une ville et une scène où l’accueil est chaleureux » déclare notamment un membre du groupe.

Les chœurs l’Opéra de Lyon pendant les balances / ©YG Lyon Bondy Blog

Des artistes d’ailleurs, mais pas uniquement !

Comme chaque année depuis près de 10 ans, le chœur de l’Opéra de Lyon était également présent. Il a, dès 11 heures samedi matin, rassemblé près de 400 personnes. Sous des airs classiques, le concert était mené par le Chœur de Femmes ainsi que par la Maîtrise de l’Opéra, de nombreuses jeunes filles qui, en parallèle de leur scolarité, prennent des cours chaque jour à l’Opéra. D’une composition totalement féminine, le groupe a repris de grands classiques européens cette année, selon un programme imaginé spécialement pour l’occasion. Avec une seule répétition en amont, le chœur et la maîtrise sont habitués à travailler ensemble tout au long de l’année, et partager la scène avec des artistes d’une musique d’un autre genre est très apprécié pour ces chanteurs qui fréquentent habituellement des festivals d’art lyrique ou d’opéra.

Jumelé avec la ville de Vénissieux, l’Opéra de Lyon est fier de se produire chaque année sur la scène du festival, qu’il considère comme le « symbole du partenariat ». Entre « théâtre, excellence et son ouverture vers le monde, le chœur de Lyon est toujours très apprécié des Vénissians » déclare la chargée de développement culturel de l’Opéra de Lyon.

 

La journée s’est ensuite complétée avec un pique-nique républicain et des activités pour tous, avant de reprendre de concert samedi soir, avec une musique américo-latine. Pour clôturer ce festival sur une bonne note, dimanche soir, le festival s’est terminé sur une ambiance musicale algérienne avec notamment la présence d’un groupe de Touaregs.

Malgré une finale heureuse de coupe du monde, un tram T4 en travaux et des intempéries, selon les organisateurs, le festival a tout de même mobilisé près de 4 400 personnes sur tout le weekend.

 

Yvonne Gangloff

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