Une rentrée sous-surveillance

Depuis le 7 juillet, Emmanuel Macron avait la lourde tâche de trouver un premier ministre. Depuis jeudi dernier, c’est fait. Le président de la République a choisi Michel Barnier (LR) 73 ans.

Le torchon brûle entre le Nouveau Front populaire et le président de la République. La gauche réunie est arrivée première aux élections législatives devant “ Ensemble pour la République “ et le Rassemblement National. Arrivé seulement cinquième, les Républicains ont eu le choix du roi. Pour le moment, c’est un représentant des LR qui sera premier ministre Michel Barnier.

Michel Barnier, un homme au service de l’état

Il est élu en 1978 le plus jeune député à l’assemblée nationale. C’était un proche de Jacques Chirac. Il fait partie de l’échiquier politique depuis plus de cinquante ans. Il s’ implique dans l’organisation des JO d’Albertville en 1992. Plus récemment, il a notamment participé à la négociation du Brexit. Bien qu’il ait dépassé l’âge légal de la retraite, il reste présent dans l’échiquier politique, comme un homme de devoir comme Emmanuel Macron les aime. Un bon conseilleur, l’avenir nous le dira. Ce jeudi, après sa nomination, Michel Barnier s’est dit prêt à endosser le rôle de premier ministre, remplaçant Gabriel Attal, démissionnaire. Mais le plus dur reste à venir,  trouver un gouvernement en faisant de nombreux compromis et durer dans le temps, au moins un an, avant une possible dissolution.

A gauche, on crie au déni de démocratie

Le Nouveau Front Populaire clame haut et fort qu’Emmanuel Macron est un mauvais perdant. La gauche n’ayant pu trouver aucun consensus et un terrain d’entente avec la centaine de  député(e)s qui leur manque pour avoir la majorité absolue dans l’hémicycle. A gauche, c’est toujours la faute de l’autre. Leur candidate commune Lucie Castets n’est pas arrivée à faire douter le président de la république hostile à sa nomination afin de préserver sa réforme des retraites. Ce week-end la  gauche s’est mobilisée contre la nomination de Michel Barnier comme premier ministre, mais la fracturation du NFP n’est jamais loin.

Et pour la suite…..

Ce lundi, Michel Barnier, fraîchement nommé premier ministre, continue ses consultations afin de trouver la meilleure coalition possible. Ayant du pain sur la planche, le Savoyard va devoir redoubler d’effort et mouiller la chemise pour tenir au moins un an. Pour ne pas faire d’ombre à son premier ministre, Emmanuel Macron ne devrait pas prendre la parole avant un petit moment au risque d’attiser l’incompréhension générale voire la colère.  

La rédaction

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