Après des JO plutôt réussi côté français, la France s’apprête à vivre de grosses turbulences jusqu’au jeux paralympiques qui auront lieu fin août 2024.
Le président de la République, avait annoncé avant les Jeux Olympiques, que sa décision serait prise après cet événement planétaire. En déclarant qu’il y aurait une trêve politique pendant cet interlude sportif. Alors qu’hier soir, Léon Marchand avec d’autres athlètes soufflaient sur la flamme pour mettre fin aux JO de Paris. Ils passent le relais à la “cité des Anges”, qui organisera cette compétition en août 2028.
La gauche s’impatiente
Lucie Castets, candidate désignée par le Nouveau Front Populaire, a sillonné pendant tout le mois d’Août, la France, pour se faire connaître des françaises et des français. Pendant ce temps-là, Jean-Luc Mélenchon à dû trouver le temps long. Il n’a pas pu placer un ou deux punchlines pour bousculer le président de la République. Au contraire, cela aurait pû le rendre impopulaire auprès des français et donc décrédibiliser l’action de la gauche en ce mois estival. L’ancienne directrice des finances de la Ville de Paris, a coup de com’ essaie en vain d’attirer l’attention mais le chef de l’Etat espère lui nommer un gouvernement plutôt à la rentrée. En essayant de trouver une coalition allant des LR jusqu’au Parti Socialiste, bien sûr la France Insoumise en serait exclue.
Pour le moment, tout est apaisé, avec des Jeux Olympiques qui ont su réconcilier le peuple français mais pas forcément avec leurs élus, mais plus avec leur sportifs qui les ont éclaboussé par leurs exploits. Les Français vont partir en vacances afin d’oublier leur quotidien plutôt morose, et attendent la rentrée sous de meilleurs auspices.
Un gouvernement démissionnaire mais qui reste en haut de l’affiche
On les a vus de toute part les ministres et le premier ministre, notamment Amélie Oudéa-Castéra et Gabriel Attal. La première en tant que ministre des JO, qui n’a pas loupé une miette des épreuves olympiques. Le deuxième a plus joué les supporteurs en se mettant du Bleu, Blanc, Rouge sur les joues. A contrario, le Nouveau Front Populaire n’a pas forcément mis en avant les jeux olympiques, mais a plutôt aidé Lucie Castets candidate désignée à une heure de l’allocution du Président de la République le 23 juillet. L’ancienne directrice des achats de la Ville de Paris, peine à convaincre et la gauche commence à s’embourber. De leur côté, la France Insoumise est quasi inexistante, confondant débat idéologique et pragmatique. Même une élue de la FI, est allé à un match de handball a Lille avec un maillot de l’équipe de France de Football.
Emmanuel Macron a joué les VRP de luxe pendant ces jeux olympiques, chose qu’il affectionne, pour rassurer ses partenaires mondiaux et européens. Les ministres démissionnaires et le premier ministre ont bien joué le jeu pour ne pas créer la polémique.
Le président de la République prend le temps de faire les choses vu que la gauche ne répond plus. Il tâte le terrain de toutes parts, pour avoir la meilleure affiche gouvernementale ou la meilleure coalition qui pourrait apaiser les tensions au sein de l’État français. Il joue la montre comme dans le sport, sauf que la situation lui est profitable. Il a jusqu’à 2025, pour faire une nouvelle dissolution, que le temps va être pour tout le monde. En maître du temps, il imposera et clarifiera sa situation mais les françaises et français seront-ils d’accord ? Réponse en septembre.