Une soirée haute en couleurs et riche en musique se déroulera au Pôle Pixel à Villeurbanne le 20 et 21 janvier 2023. L’invité d’honneur sera Wahid Chaïb qui prête sa voix au groupe Zen Zila et réalisateur du documentaire « Chaâba du bled au bidonville ».
« Ce projet est un OVNI qui regroupe toutes mes passions : la musique, le social et le documentaire »
Wahid Chaïb
Un voyage à destination unique.
Vous avez acheté vos billets et vous êtes prêts à embarquer pour ce voyage au parfum d’Orient.
Lors de l’évènement, vous pourrez faire escale à l’exposition « Son œil dans ma main » qui retrace l’histoire de l’Algérie de 1961 à 2019. Elle vous plongera directement dans l’ambiance du documentaire qui sera projeté en fin de soirée. Elle vous attend au Studio 24 à Villeurbanne.
Vous continuerez votre épopée avec mini concert de Velvet in the bled qui vous sera proposé au Pôle Pixel. Il réunira Alaoua Idir grand oudiste et guitariste du groupe Dezoriental et Wahid Chaïb le voix du groupe Zen Zila. De quoi donner à vos oreilles l’occasion de faire revivre les photos que vous aurez vu lors de l’exposition.
Pour finir la soirée, le documentaire « Chaâba, du bled au bidonville » sera diffusé pour réunir votre ouïe et votre vue. Et pour lier le direct au visuel, les bandes sons du documentaire ont été enlevées pour que Velvet in the bled accompagne musicalement la projection. Wahid Chaïb, participera enfin à un échange avec les voyageurs pour conclure cette traversée culturelle.
Le documentaire « Chaâba, du bled au bidonville » donne vie aux mots.
Inspiré du roman « Le Gone du Chaâba » par Azouz Begag, Wahid Chaïb a décidé d’adapter visuellement l’histoire de ce bidonville lyonnais. Pour ce faire, il va à la rencontre de familles ayant vécu dans ce bidonville, et apporte au roman de réels témoignages en donnant vie aux personnages.
«le-chaaba-project-un-cine-concert-qui-donne-la-paroles-aux-invisibles» explique Wahid Chaïb. L’histoire de ce bidonville et de cet épisode de l’immigration algérienne est en effet presque inconnue du grand public. Par ce projet, Wahid donne alors la parole « aux invisibles » de l’histoire.
Retracer la mémoire et laisser parler ceux qui l’ont vécu est une démarche forte et patrimoniale pour permettre à l’histoire de vivre à nouveau.